Mon irréalité
qui titube dans moi
le réel
est si creux
que je
l'animagine
les pleurs
sont corrosifs
il manque
on ne sait quoi
peut-être un peu de nous
peu-être un peu
d'ailleurs...
le manque qui creuse un grand trou
dans mon plexus,
qui fait sauter les barrières de plexiglas
le manque...peut-être...qui me glace le sang
m'entraîne dans la fuite en avant
vers moi-même ?
P.Laranco.