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Ma part d'irresponsabilite

Publié le 15 mai 2009 par Adomby

MA PART D'IRRESPONSABILITE

Nous en sommes א nous

interroger sur la responsabilitי,

que dis-je? א l'irresponsabilitי

quant א la sיcuritי du citoyen

en Cפte d'Ivoire.

Cette inquiיtude n'est en rien liיe

au banditisme connu du systטme

policier internationnal, bien que

nous n'en soyons pas יpargnיs et

que nous en soyons plus qu'exposיs.
Nous voulons nous attaquer, et le

terme est faible, א l'impunitי en

son sens de non application des

lois rיgissant ou sensיes rיgir

notre sociיtי.

Attentat א la pudeur, dיtיrioration

de biens publics,tapages nocturnes,

agression moral en tous genres...

ici, connaמt pas.

Ici bientפt, il suffira de payer des

taxes א une commune pour justifier

que vous puissiez commercialiser

des produits prohibיs ou א dיten

tion interdite.

La taxe versיe א la commune, voici

la clef qui vous ouvre toutes les

portes.

Vous pouvez de ce fait ouvrir un

maquis avec de la forte musique

24h/24, dans un quartier rיsiden

tiel;

La police ne vous inquiטtera pas.

D'ailleurs א une certaine heure, des

agents passeront y prendre un pot

pour se "rיveiller un peu".

Ici, une vendeuse de nourriture peut

verser les ordures, liיes ou non א

son actibvitי, mךme en prיsence d'un

policier, sur la voie publique.

C'est un sujet א la charge du

Ministטre de la Ville et de la

salubritי urbaine.

Nous n'avons, nous citoyens

dיsireux de mieux, que la

souffrance de l'expיrience qui

vous rיvolte et vous fait penser

א des solutions personnelles peu

honorables.

Comment pensez-vous que pourrait

rיagir une personne empךchיe de se

reposer chez lui,ou dans une maison

pour laquelle il paie un loyer

faramineux,sous le falacieux

prיtexte que le maquis א cפtי

paie des taxes א la commune?

Notre sociיtי א irresponsabilitי

illimitיe forme et nourrit des

esprits rebels qui ne demandent

qu'א s'exprimer.

Si l'on n'y prend garde,

le pire est א venir; mךme si

l'espoir est un devoir de

responsabilitי, un devoir citoyen.

Que les oreilles officielles

entendent notre cri de la semaine.

(Hostyn ASSAMOI)


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