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le passage

Publié le 23 août 2009 par Pjjp44
le passage
Transmettre...
Une idée qui a du apparaitre dès que l'Homme s'est multiplié et que le temps imparti Adam, il a bien fallu songer à un moment ou un autre à céder la place.
Chacun traduit l'intention comme il veut, avec plus au moins de certitudes, de manière et de réussite...
il s'agit cependant et en toute occasion de rester circonspect et indulgent quand au résultat de la démarche.
Personne ne peut raisonnablement affirmer que le savoir distillé va atteindre et transformer son destinataire.
-tout au moins dans le sens espéré- Mais comme personne ne peut raisonnablement prouver le contraire non-plus...
Que l'idée semble plutôt avantageuse et convenir à notre âme légère, raffinée ou carrément jurassique-
il ne s'agit plus ici de se priver. De toute façon, même si on avait voulu le faire, c'est plus fort que nous.... Faut toujours qu'on la ramène. pour prouver aux autres qu'on existe et qu'ils en pincent pour nous -aie! sur le gras du bras-
Et après? me direz-vous-
( "Si ça se trouve, là tout de suite, vous me dites rien, vous n'avez pas de question particulière ou alors une autre qui n'a rien à voir d'ailleurs avec le pro-pot-c'est juste en sorte une formulation pour passer à la suite et donner vie à l'Anna-Lyse."-le psy est dans la cour et que personne ne sorte-)
Et bien, après, tout dépend de soi et des autres (
encore!, m'enfin!) , des moyens intellectuels, matériels, culturels, et plein d'autres qui n'ont pas forcément encore trouvé chaussure à leur dictionnaire.
L'imagination est redoutable, riche, affligeante, caustique, collante, délicate, destructrice, bienveillante, un doigt dans le nez et l'autre au vent ("hum!" momo le modérateur) , agenouillée aux heures de pointe ou solitaire sur sa plate, elle balbutie ou s'époumone, tousse et crache, fait des ptits bruits au fond de la gorge et peut également racler tous les tiroirs, les faux-semblant, les poubelles la vie et les draps de la nuit.
Entre l'érection -pas forcément matinale- d'un musée, d'une bibliothèque, d'un monument à la gloire de son buste... la confection d'une poupée en chiffon, les oeuvres complètes de peggy sue (et on la comprend), un roman inachevé dans la poussière, la formule pour trouver de l'or au tabac-pmu- , un banc d'église à son nom, une cuillère en argent toujours avec le nom dessus, tant qu'à faire, une bague qu'on ne souhaiterait pas enlever d'un doigt refroidi, -même avec du très bon savon- une photo noir et blanc et dentellée, un dentier qui parle en ancien franc, une armoire qui a un fond bizarre -et si y'avait un trésor caché?- ,une ile qui prend l'eau, à peine un regard qui s'échappe, une voix qui s'asphyxie, un sourire gravé dans les coins, et tout ce qui reste à dire...
il y a donc de la place pour la transmission-
Bonjour et bienvenue à l'antenne, en ce beau dimanche sous vos applaudissements- je voulais cher blogounnet-spectateur , vous présenter pour ce mitant Dominique Ale, ensoleillé et accompagné par Caterina Valente et son orchestre- que l'on remercie pour sa participation et ses prouesses de diction matinale-
je voulais donc et virgule, vous présenter l'objet du MOI (
"et tout ça pour en v'nir là" -un concierge de passage) qui n'est autre qu'un cahier, un peu amélioré tout de même,cartonné, relativement bien ficelé et dans lequel l'auteur a glissé quelques recettes de cuisine, écrites avec ses ptits doigts mal à Bill mais nerveux quand même.
A la question "qu'est ce qu'on a envie de refiler à la jeune génération, qui pourrait lui être éventuellement utile, même si on ne sera pas toujours là pour remplir le frigo...
votre serviteur (on se calme, c'est encore une image) s'est dit comme beaucoup d'autres avant, après lui et pan dents aussi, qu'un recueil de ses prétentions culinaires, qu'il a pu tester sur ses cobayes progénitures -les pôvres- serait une idée pas plus idiote qu'une autre dans l'arbre de transmission de ses vertus pastorales. (pourquoi pastorale?-ben parce que c'est dimanche-tiens!) .
Et comme, ce qui pourrait sembler à première vue d'une accablante banalité possède plus d'un tour dans son sac..de jute (pourquoi jute?-là vous verrez avec le psy quand il sera revenu de la messe de 11 heures) l'intérêt de l'objet cher auditeur, c'est de permettre un échange entre toutes les composantes d'une même entreprise parallèle,
et ainsi,
de vieille tante, à mère-grand, de sa maman chérie, adorée à ses rencontres improbables, sans oublier que:
"lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste si improbable soit-il est nécessairement la vérité"-arthur conan doyle-
C'est une drôle d'Histoire, magique, chimique, calorique aussi parfois, que l'on peut découvrir au fil des pages, avec tous les sens giratoires et non autorisés, que l'on peut interpréter, compléter, et tâcher de quelques cuisines inexorablement incrustées. C'est une aventure pacifique, collective et avantageuse, un clin d'oeil délicat au passé décomposé et un verre de blanc sec et frais posé juste à côté pour ne pas oublier
que les plus beaux livres sont toujours à écrire et...
à la bonne vôtre bien sur!

et je propose que l'on se quitte là-dessus avec un classique de notre patrimoine hexagonal repris par Connie Francis pas forcément à sa plus avantageuse période, mais cela nous ramène forcément quelquepart et chacun d'entre nous aussi à l'humilité! Je vous souhaite un "Bon appétit" chèr(e)s soeurs et frères
- note de l'éditeur:le cahier de recettes présenté en devanture et très choli au demeurant, n'a aucun rapport avec ceux cités dans l'article précédent, il s'agit juste d'une illustration- les vrais documents étant trop timides pour avoir osé se montrer-aucune réclamation ne sera prise en compte concernant cet incident indépendant de notre volonté, merci de votre compréhension.

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