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Inglorious Basterds

Publié le 23 août 2009 par Jibouille

Durant les premières années de l’occupation allemande en France, Shosanna Dreyfus assiste à l’exécution de sa famille tombée entre les mains du Colonel nazi Hans Landa. Shosanna s’échappe de justesse et s’enfuit vers Paris où elle va se construire une nouvelle identité comme propriétaire d’une salle de cinéma. Ailleurs en Europe, le Lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains ayant pour but de mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. « Les bâtards », nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l’actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d’éliminer les leaders du Troisième Reich. Tous ces destins vont se jouer à l’entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle..

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La France occupée par les nazis, vu par Tarantino. Un film qui déménage, mélange de Pulp Fiction, sur fond de Kill Bill, mais avec toujours le même génie. Inglorious Basterds ne se veut pas historique, juste Tarantinesque.

Je me suis longtemps demandé ce que pouvait valoir le duo Pitt-Tarantino et bien le résultat fut bien au-delà de mes espérances. Brad Pitt parvient à se coller parfaitement au style déjanté du réalisateur pour nous offrir une prestation énorme, très long de ses rôles sérieux dont il a l’habitude. La qualité de jeu de Christoph Waltz est également à signaler car il est vraiment excellent dans un rôle à double vitesse et surtout adepte de longs monologues.

Le début commence très fort par un huit clos posant les bases du scénario, un début digne d’un grand Tarantino. La suite est violente, sanglante, non conventionnelle, presque immorale mais incroyablement jouissive, entre un groupe de tueurs de nazis campagnards, des nazis grotesques à l’image de leur chef Hitler et une jeune fille aveuglée par la vengeance.

Un grand film de Tarantino, même si quelques dialogues sont un peu long. A voir mais à ne pas prendre au sérieux. Tarantino ne fait pas dans le réel, juste dans le génial.


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