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A l assault de l Urus

Publié le 23 août 2009 par Chantale07

Disons que nous sentions de l excitation dans la tente lors de la nuit du 18 au 19 aout dernier. Vers les 2h du matin, je me rend compte que mes deux compagnons sont aussi eveilles que moi. Nous avions prevu le reveil pour 3h00 mais bon….tant qu a y etre, pourquoi ne pas devancer notre horaire d une petite heure. Nous nous habillons et sortons de la tente pour partir le rechaud et se faire cuire un petit dejeuner et boir un petit malt de coca. Les sacs sont prets…les gars aussi…..c est un depart.

Plutot un faux depart car pas moins de 15 minutes apres avoir quitter le camp de base et avoir ammorcer la grimpe sur la moraine….on se rend compte que nous sommes a cote de la track….et pas a peu pres. On essai de retrouver la piste en se situant avec les lumieres allumees au camp de base…avec les quelques relief de la montagne que le ciel noir tente de nous cacher mais sans veine. Bon…tant que l on monte en essayant de retrouver notre route, on se rapproche quand meme un peu du but vise. Michael, courageux soit-il, redescend la moraine pour repartir au debut de trajet et suit meticuleusement les petit ammoncellements de pieres (semblablent a de petits inukshuks) jusqu a notre hauteur. Grace a lui, on ressussi a se retrouver apres pres d une heure de recherche sur la moraine.

Nous montons sur la moraine sur environ 700m de denivelle. Aux alentours des 4900m, je commence a ressentir quelques crampes au ventre. Et oui, besoin d aller au petit coin durant une course en pleine montagne. Quoi de mieux pour se geler le cu……Nous enrivons enfin au commencement du glacier vers les 5000m. ONprend quelques minutes pour boire un peu, manger un petit quelques chose, enfiler nos crampons et troquer nos batons de marche contre nos piolets. Maintenant, le plaisir commence reellement. Je prend la tete, Michael suit juste derriere et Dominic ferme la marche. Arrive un peu au dessus de 5100m, c est au tour de Dominic de devoir chercher un peu d intimite. Il faux croire que quand il faut y aller, il faut y aller. Nous continuions de quelques metres et Dom nous informe qu il a quelques nausees. Nous prenons une petite pause et ……ca y est…..tout ressort. Dom reste assis et tente de recuperer un peu. Michael redescend de quelques metres pour voir Dominic de plus pres et m annonce que celui-ci saigne du nez, ce qui c etait passe egalement lors de notre acclimatation a Petek (4600m). Michael m avais informe que Dominic avait souvent souffert de saignement de nez lorsqu il etait jeune mais que ca faisait plusieurs annees que ca ne lui etait pas arrive. Nous prenons un quinzaine de minutes, et j en profite pour examiner la pente de 45 a 50 degre qui nous attend. Michael demande a Dominic s il prefere que nous redescendions avec lui et celui-ci refuse. il dis qu il va prendre encore quelques minutes et que nous n avons qua le devancer un peu. J ammorce la progression de la longue pente enneigeuse et je jette un coup d oeil plus bas. Michael me suit mais Dominic demeure assis. Je commence a annalyser la situation et me dis qu il serait preferable pour lui que son ascenssion en reste la. Sur le coup, Dominic fait quelques pas dans notre direction et nous annonce qu il ne sera pas capable d en donner plus et que ca s arrete pour lui (environ 5125m). Sage decision. Michael redemande s il prefere que l on descende avec lui mais nous dis qu il va redescendre un peu plus bas et va attendre notre retour.

Michael et moi-meme continuons de progresse lentement…mais surement. Environ 100m sous le sommet, nous croisons le chemin de quatre alpinistes qui nous avaient doubles quelques heures plus tot. Ceux-ci sont sur la voie du retour. Nous en profitons pour echager quelques notes avec eux et reprenons notre route. Une trentaine de minutes plus tard, j atteind le sommetet en profite pour m installer et filer l arrivee en lion de Michael qui donne un Sprint de la mort. Celui-ci m aura surpis d un nout a l autre. Enfin…le sommet de l Urus Est (5420m). C est quand meme un bon debut. Nous examinons nos prochains objectifs a partir des hauteurs, soit l Ishinka et le Tocllaraju. Apres quelques Photos, videos et une petites collation, nous ammorcons la descente. qui se fera assez bien sur la portions du glacier.

Nous sommes de retout sur la moraine et le soleil commence a se faire ressentir un peu plus violements. Nous repronons nos batons de marcheet enlevons nos crampons. Tient…pas de trace de Dominic. Celui-ci a du redescendre seul car l attente a due etre longue. Michael m informe qu il commence a avoir de violents mots de tete. Est-ce a cause du soleil, est-ce l altitude….???? Sais pas. Bon, il ne nous reste que la Moraine a redescendre, finissons-en. J ammorce la descente, Michael me suit mais je m appercois que celui ci n est pas a son meilleur. Il me dis qu a chaque pas qu il fait, c est comme si on tambour lui resonnais dans la tete. Il m offre de le laisser aller a son rypthme et que je peux redescendre sans l attendre ce que je refuse de faire vu son etat.On prend dons quelques minutes de repos regulierement pour lui permettre de recuperer mais ca ne s ameliore pas, meme que ca empire. Je m appercois que celui-ci avale les dernieres goutte d eua qu il lui reste. Je me souviens alors qu il avit laisse une de ses bouteilles a Dominic car Dominic avait arrive au bout de ses reserves. Vu l etat de Michael qui ne s ameliore pas, je partage ma derniere bouteille et finit par lui laisser le tout. Je sens la soif qui se fais de plus en plus intense mais Michael semble en avoir plus besoin que moi. Je commence a m inquieter plus gravement lors je je demande a Michael de passer devant pour que je puisse voir l evolution de la situation. Je vois que celui-ci a peine et de misere a lever le pied droit et que celui-ci traine par terre. Ma peur est que son pied percutte une roche et qu il tombe tete premiere vers la longue pente. Je lui offre de l encorder a deux ou trois reprises mais refuse a tout coup.Je me demande alors qu elle sont mes responsabilite envers lui. refuse-t-il consciemment ou si c est de l orgeuil mal place. De ce que je connais de Michael, il devait ètre conscient de la situation et devait etre capable de prendre une decision posee.

Apres plusieurs heures de descente, nous arrivons finalement au camp de base. Une fois a la tente, pas de trace de Dominic, pas de sac-a-dos, les vestibules de la tente sont encore fermes. Un gars arrive en courant de l autre bout du camp de base et nous demande si c est bien nous les copains de Dominic. Nous acquiessons et il nous informe que Dominic se trouve dans le refuge et qu il est assez mal en point. Celui-ci a subit des effets du mal des montagnes et a du etre redescendu assez rapidement. Michael prend immediatement la direction du refuge mais de maon cote, je prend un petit 5 minutes pour me filtrer deux litres d eau pour que l on puisse se rehydrater. Je retrouve Dominic et Michael au refuge. Dominic nous explique qu il nous a attendu a la jonction de la moraine et du glacier et que les quatres alpinismes que nous avions croise l on rejoint a cet endroit. Dominic vomissait et ne se sentait vraiement pas bien. Il decrit l effet coimme s il aurait bue une caisse de 24. Tout tournait autour de lui. Les quatres grimpeurs insistent pour le redescendre. Il ne reussisent pas a lui faire boire plus d un bouchons a la fois sans que celui-ci le regurgitte. Selon eux, 1 a 2 heures de plus et s etait l oeudeme cerebrale….donc l elicoptere en urgence et envoye en bas. Le seule remede de ne pas succomber a l oeudeme cerebrale est de redescendre le plus bas possbile. Notre carte de la chance a donc ete joue. Michael demeure aux cotes de Dominic Durant toute le nuit au refuge et de mon cote, je reste a la tente et repense a tout ce qui est arrive.

Le  lendemain, Dominc et Michael me rejoinentau campement et Dom me demande si nous avons l intention de tenter l Ishinka le lendemain. Apres avoir fait le point dans ma tete. (le presque oeudeme a Dom et la dur descente a Michael) j annonce a celui-ci que l expedition vient de prendre fin. Nous etions ici pour faire de la montagne, et prendre de l experience. Du terrain, nous en avons fait, et de lexperience, j en ressort avec plus que je l aait esperee. Michael est en accord avec mon opinion et Dominic comprend la situation. Je ne me revoyait pas remonter en alttitude avec Michael en respect de ceux qui avaient redescendu Dominic et vu que nous ne connaission pas la cause du mal de bloc a Michael. Il en allait de sa securite et de la mienne.

C est en gros ce qui resume notre experience dans la cordillere blanche mais notre voyage ne s en finit pas ainsi. Demain….Mountain Bike.

Je vous en redonne des news cette semaine.

Ciao!

Christian….de l equipe TonTrip!


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