Champions League : année française ?

Et si c’était la bonne année pour les équipes françaises en Champions League ?
Improbable au premier abord, l’écart semble trop grand entre nos clubs français et le gratin dauphinois du football Européen.

Pourtant, il existe quelques raisons d’y croire pour nos trois représentants.

L’ohm :

Marseille, ces deux dernières années, aurait pu sortir des poules (Parait que Niang et Diawara sont experts pour ça).
Pour y parvenir, il faut rayer des tablettes les matchs fantômes livrés par les Olympiens chaque année (Liver-poule à Marseille il y a deux ans et le PSV l’an dernier).
On ne peut pas passer à côté d’un match (non on ne peut pas) sur six quand la qualification se joue à un ou deux points près !
Les matchs se sont souvent joués à peu de choses, et l’expérience amenée par Didier Deschamps, Heinze et Morientes (104 ans à eux trois)  pourraient faire pencher la balance du bon côté.

Morientes, ses 100 matchs et trois victoires en C1 peut-il reproduire à l’OM ses prestations de Champions League des années précédentes (notamment la belle épopée Monégasque de 2003-2004, déjà avec DéDé), j’y crois !
Heinze et Lucho, une petite trentaine d’apparitions chacun en Champions League, devraient l’y aider.

Ces joueurs (un taulier par ligne) devraient permettre à l’OM de passer la vitesse supérieure en C1 et de sortir de cette phase de poules si le tirage n’est pas trop sévère avec eux.

L’exploit : En quarts de finale, l’OM affronte Chelsea à domicile après avoir perdu 2-1 à l’aller. 0-0 à la 88eme quand Ben Arfa passe en revue Terry et Carvalho, avant de délivrer une louche (non pas Lucho) pour Brandao qui remet de la tête pour Lucho (non pas louche) qui marque d’une Madjer le but de la qualification.

On remet ça ?

L’ion  :

A première vue, Lyon semble affaibli et beaucoup se disent que la possibilité d’un exploit Lyonnais en C1 est passée il y a 2-3 ans et que cela ne se reproduira pas de sitôt .

Pourtant, malgré les départs des emblématiques Juninho et Benzema, Lyon pourrait créer la surprise.
Premier bon point pour eux Keita et Piquionne sont partis et ça, ça vous change une équipe.

Avantage numéro 2, A condition de se débarrasser de Anderlech au tour préliminaire, Lyon sera dans le Chapeau d’oeufs et devrait donc avoir deux clubs plus faibles que lui dans son nid.

Niveau recrutement, JMA a trouvé 70 millions oubliés par Ben Arfa dans un casier et il en a pas mal profité (Ghost-mis, sausissoko et low-pèze, ca n’a pas de prix. Pour le reste… ).

De plus, les lyonnais commencent à avoir l’expérience des grands rendez-vous et cela pourrait in fine faire la différence ?

Si la panthère et Licha font l’amour au lion, le bébé pourrait être beau !

L’exploit : En Demi, Lyon affronte le Réal (qui a enfin passé les 8ème), l’éternel Govou déborde sur le côté droit, passe à Lisandro Lopez à l’entrée de la surface, dont le centre trouve au 2ème poteau trouve Gomis, qui d’un retourné acrobatique spectaculaire marque ici son 12ème but de la compétition et son 30ème de l’année. Lyon gagne 3-0 à Domicile (Lisandro, Bastos, Gomis), et le retour s’annonce tranquille…

Pourquoi je suis parti ?

Bord d’eau :

Pour Bordeaux, dont la mort en coupe d’Europe à été annoncée en -2 avant Zidane, les affaires semblent plus compliquées.
Pas la moindre performance contre un gros d’Europe (non pas Darcheville) à se mettre sous la dent depuis cette fameuse épopée de 1996.
L’assurance de faire partie du chapeau 3 et de jouer 2 gros (non non toujours pas) n’arrange rien.

Non désolé pour Bordeaux c’est mort…

L’exploit : Bordeaux a retenu la leçon de l’an dernier (4-0) et a fait le jeu face à Chelsea à l’extérieur pour le 6ème et dernier match de poules, Gourcuff et Cavenaghi ont touchés les montants, avant de se faire piéger en contre par Drogba…
Exploit reproduit en demi de l’UEFA face au Milan… pour le même résultat.

Je retourne au milan, c'est fini la récrée.