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LA COURSE A PIED POUR LES NULLES-Suite mais pas fin !

Publié le 26 août 2009 par Carmel

article-l.souquesAujourd’hui, la suite d’hier. Et pour une fois, je laisse la parole à qui de droit sans y rajouter mon grain de sel parce qu’autant de bons conseils moi ça me laisse sans voix. Profitez !

Juste un truc. Si je puis me permettre et je vous laisse lire… « La suite d’hier » vous vous souvenez de quoi on parlait hier au moins ? La préparation à la Bordelaise, vos débuts en course à pied, les supers bons conseils de Laurent, notre coach à toutes. C’est bon, vous y êtes ? Maintenant je pars et je vous laisse avec lui. Non non, pleurez pas comme ça, je reviens demain. Promis.

Laurent, comment fait-on passer un point de côté ?

Le pont de côté est dans la majorité des cas un problème de digestion. Espacez donc le dernier repas, buvez régulièrement dans la journée avant l’activité par petite gorgées pour éviter de charger l’estomac.

Souvent les débutants se prennent la tête avec les problèmes de respiration : dois-je inspirer une fois, souffler deux, non c’est l’inverse,… je ne sais plus. D’autant plus étonnant que vous ne vous posez jamais la question en marchant pour aller prendre le bus !!! La course à pied est un mouvement naturel, l’essentiel est d’expirer l’air vicié. Gardez la bouche entre-ouverte et les échanges gazeux se feront naturellement, expirez fort quand vous en sentez le besoin et tout se passera bien.

Et si malgré tout ça vous avez un point de côté, le remède de grand-mère : arrêtez vous, posez la main sur la douleur, appuyez en vous penchant sur ce côté et en soufflant fort, videz les poumons. Prenez un caillou dans la main du côté ou vous avez la douleur et repartez en trottinant, le caillou « magique » vous fera passer cette douleur en quelques minutes. En fait votre attention sera juste focalisée sur autre chose que votre respiration et celle si se fera naturellement et non forcée. 

La course à pied ; moi, c’est juste pour maigrir… çà marche vraiment ?

Vaste débat. Une étude scientifique a démontré que le sport qui « faisait le plus maigrir » était : … la natation. Et oui. Bon alors qu’en est il de la course à pied. Il est vrai qu’on a rarement vu une marathonienne rondelette mais en loisir quels sont les effets ?

Il est certain que la course à pied est un effort physique parfaitement adapté à la perte de poids s’il est associé à une alimentation équilibrée. C’est un sport d’endurance qui apporte un grosse dépense énergétique et calorique. De plus, parmi les effets de la course à pied sur l’organisme, si l’on rentre dans une démarche d’entraînement régulier, on va jusqu’au bout de la démarche et il devient alors facile et même gratifiant de soigner son alimentation, sa ligne. On se recentre un peu sur son corps et son bien être, avec le côté narcissique que ça comporte, les inconvénients mais aussi les avantages comme une meilleure image de son corps et de soi.

Est-ce que vous coachez une femme comme un homme ou bien est-ce que vous lui parlez plus gentiment ?Coachez une femme, c’est forcément très différent d’un homme sur tous les aspects, psychologique bien sûr mais aussi technique et physiologique. Une femme de court pas de la même façon qu’un homme, ne s’entraîne pas de la même façon et ne réagit pas à l’entraînement de la même façon.

Il existe en plus un paramètre psychologique important chez vous les femmes. Lorsque j’ai débuté, j’étais catalogué entraîneur de filles car je gérais pas mal d’adolescentes avec tous les problèmes liés à cette période (premiers conflits, premiers amours,…). Quelques années plus tard j’ai eu une période où je ne prenais plus de filles dans mon groupe (besoin de souffler !!!).
Soyons clair : la coureuse à pied est différente du coureur. Ses motivations ne sont souvent pas les mêmes. Là où un homme voudra être le meilleur ou battre les autres, la femme voudra progresser et améliorer sa santé (ou sa ligne). Les contraintes et les disponibilités ne sont pas les mêmes non plus, une femme est souvent une mère avec tout ce que ça comporte.
Les qualités mentales sont également différentes, une femme sera plus déterminée et régulière dans l’effort d’où la réussite des femmes dans les épreuves de grand fond où les meilleures rivalisent avec les hommes en terme de performance.
Pour qu’une femme soit performante il sera important de bien gérer son environnement (groupe d’entraînement, ambiance, boulot, famille, etc…), elle a besoin d’être bien dans ces éléments pour pouvoir s’épanouir dans le sport.
Pour ce qui est de parler plus gentiment à une femme qu’à un homme, je dirais que ça dépend du moment et du contexte, il y a des périodes où la femme est plus fragile et a besoin de plus de réconfort et de soutien. Mais je crois qu’il ne faut pas non plus hésiter à quelques fois la bousculer un petit peu pour la sortir de la routine quotidienne qui peut s’installer au niveau de l’entraînement et de sa pratique sportive.
Donc il m’arrive quelque fois « d’aboyer » un peu, l’essentiel étant de rester objectif et juste dans le propos et dans la remarque.

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