SAC-ré problème !

Périodiquement je rentre dans une phase d’introspection à la recherche du moi profond – non, non, ne partez pas, je ne vais pas vous exposer mes délires philosophiques (quoique je pourrais, Bergson mon ami sort de ce corps !!) – et devinez ce qui m’est venu ? Une réflexion sur mon attitude envers les sacs !!! Ha, ha, amis philosophes vous tombez de haut ! Hé bien quoi c’est futile et alors ?

Je suis raide dingue des sacs. C’est l’une des choses que je remarque et regarde en premier dans la rue sur les gens, dans les boutiques, dans les magasines, à la télé… J’adore les toucher, les ouvrir, les manipuler, zyeuter les moindres détails qui feront la différence (les coutures, les doublures, les petites pochettes intérieures, les accessoires, les… et surtout le cuir !!).
Je les aime tellement que dès que j’en trouve un à mon goût et qu’il ne dépasse pas un certain prix psychologique je me l’achète, sans me poser de question, enfin, sur le moment du moins !

J’adore les sacs mais cette adoration ne se prolonge pas dans la durée (et non dans le temps puisque comme le distingue très bien Bergson…heu, heu, je m’égare, au secours, Bergson, t’es encore là ?). Je me lasse vite de mes achats. Au moment où je me les achète, je n’arrête pas de les porter sans en changer. Puis, lorsqu’ils sont rangés, ils sont rangés. C’est comme s’ils avaient trouvé disgrâce à mes yeux. Ce n’est pas que je les trouve moches, c’est juste que je les aime moins. Et ce moins fait que je ne veux plus les porter. Mon homme trouve ça hallucinant et me dit que j’ai un problème.

C’est donc de mon homme que me vient mon introspection sac ?!
Voilà où j’en suis, je me demande si je ne serais pas :

• une butineuse qui aime passer de sac en sac sans se retourner ?
• une collectionneuse qui aime simplement accumuler cet objet du désir que représente le sac ?
• une frustrée du sac qui ne peut s’offrir les sacs de ses rêves et se contente donc de « ce qu’elle peut » et comme le « ce qu’elle peut » n’est pas ce qu’elle aime réellement… CQFD ! ?
• une éternelle insatisfaite pour qui la satisfaction du moment présent n’est pas suffisant et qui est à la recherche du toujours mieux ?
• une victime de la mode qui n’aimerait que ce qui est tendance ?
• une dépensière addict qui ne peut s’empêcher de faire bruler sa carte bleue pour le seul plaisir d’acheter ?
• …

Fini les nœuds au cerveau, je ne suis pas allée plus loin dans ma réflexion et décide de me laisser du temps pour définir mon profil sac.

Suite et fin à un prochain billet lorsque je serai arrivée au bout de ma réflexion ô combien primordiale,
et vous chers lecteurs, qu’êtes-vous en matière de sac ?
Vous pourrez peut-être m’amener vers d’autres pistes ou m’éclairer, sait on jamais !

Madly J