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Burkhalter-Luscher : loosers’ticket !

Publié le 29 août 2009 par Kalvin Whiteoak
Publié par Kalvin Whiteoak dans A la une, Res politica le 29 août 2009 | 0 commentaire Burkhalter-Luscher : loosers’ticket !

Chic, les radicaux libéraux se sont pris les pieds dans le tapis en désignant le seul ticket qui leur garantit de perdre leur siège au Conseil fédéral, avec Burkhalter le triste et Luscher le rigolo.

Ce ticket en effet n’a rigoureusement aucune chance de parvenir au but et c’est finalement tant mieux que le plus vieux parti bourgeois de Suisse se fourvoie avec autant d’éclat dans le tapis tendu par l’UDC.
Et pourtant les commentateurs et zélateurs officiels n’en peuvent plus : on entend même des odes où surgit l’alliance du feu de la jeunesse de Luscher couplée à celle du sérieux de Burkhalter qui a une qualité, Mesdames et Messieurs, il maîtrise l’allemand…

Et on murmure même que Luscher serait intelligent !  Tout un programme pour prétendre diriger un pays, qui plus est par mauvais temps.

Et pour tenter tant bien que mal de récupérer les bourdes sensationnelles faites depuis quelques années par les nains bourgeois bernois, et dont nous vivons actuellement la volet libyen qui ne manque pas de sel (un volet radical donc … où le chameau, le baril de brut, la compromission et le ridicule sont rois sinon guides suprêmes).

Les radicaux se veulent le parti du centre. Officiellement, sur le papier. Mais ça fait des années maintenant qu’ils sont devenus de simples valets blochériens qui veulent cacher leur jeu, plus ou moins bien d’ailleurs.

Grave comme virage pour le parti qui au 19e siècle était progressiste dans l’âme que de passer au rang de sous-produit blochérien édulcoré en dehors mais pimenté par le dedans. Pimenté étant d’ailleurs un qualificatif culinaire trop gentil pour les tenants du radicalisme 2009, cette soupe aux idées informes et sans aucun idéal et n’obéissant qu’à deux mamelles centrales : conduire très à droite sur la route et garder en main les postes-clés à tout prix.

A propos de mamelles, si les deux candidats du ticket sont les mamelles actuelles du radicalisme et donc de la patrie, alors on n’a plus de souci à se faire pour les années à venir : l’heure du déclin et de l’éjection a sonné pour le vieux parti et c’est tant mieux.

C’est fou jusqu’où peut mener la fameuse concordance : jusque pile dans le mur et en plus les yeux ouverts, mais sans rétroviseur …


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