Magazine

Fragments fous de désir(s)

Publié le 30 août 2009 par Achigan
Follement amusé et titillé par le dernier billet de Bast, je ne peux pas ne pas me lancer dans la frivole analyse qu'il propose, moi qui jamais ne m'aurais cru capable d'autant de lucidité et de discernement vis-à-vis mes passions.
Fasciné de voir à quel point nos désirs, de moi et de Bast, ont des cibles éloignées, il n'en demeure pas moins qu'une cohérence incroyable se dégage de nos fascinations sexuelles. Sans ambages, je me laisse crouler sous les odeurs de musc.
Et comme le sexe est rassembleur plus que tout, je lance une tague à tous nos férus lecteurs.
J'emprunte votre formule, maître Bast.
Ce que je préfère chez les garçons :
Le dos. Ça, c'est ce sur quoi je roule, ce sur quoi je fonds sans peine, ce que je veux lécher en entier. Un dos immense, comme une toile bien tendue, solide, qui s'élance vers le ciel et s'élargit comme le fleuve. Et exercer mes bras à le serrer dans un étau dur, pour en prévenir la fuite.
C'est ça, un dos comme ça, qui va fuir dans tous les sens, trop immense pour le voir en entier, un dos fait pour s'y déposer la tête.
Sa chute(du dos). C'est le monde des possibles, là où toute la sensualité et les interdits de l'homme se cachent. C'est là où on descend la main avec la lenteur la plus extrême pour en sentir le creux épineux et la naissance de ce qui demeure caché.
Fragments fous de désir(s)
Les fesses. Indescriptible plaisir à voir et à toucher. J'aime les fesses réservées, celle qui ne sont pas exhibées par un déhanchement volage, mais qui restent dissimulées, gardées secrètes ou ignorées jusqu'au dernier moment. Des fesses d'une beauté chaude et navrée. Celles qui sursautent d'un frisson interdit quand on les touche. Des fesses qui captent le regard sans effort, mais qui n'en font pas de cas.
Une bouche généreuse...Des yeux expressifs.
Vif et brillant. Chaud. Qui sent la bière d'épinette.
Cheveux bruns, les plus foncés, les mieux. C'est explosif.
Poilu au torse, comme je me suis toujours imaginé un homme.
Toujours, ceux qui me font le plus d'effet, je vois jamais qu'ils me désirent.
Ça me tue. Je pense qu'ils sont straight.
Fragments fous de désir(s)Les yeux de ce gars-là me tuent.
Je rêve d'un gars pas possible.
Un gars que je rencontrerais dans un endroit où je suis perdu,
pis qu'on se tombe dessus.
Pis qu'il me regarde avec tellement de désir, comme si ça faisait super longtemps qu'il m'attendait pis qu'il venait de me trouver, mais qu'il en dise rien.
Qu'il demeure d'une neutralité stupéfiante, d'un sang froid fracassant, qui m'indique le bon chemin à prendre... et qu'il me laisse aller,
mais que je sente son regard sur moi, pas racoleur, pas pervers, mais franc, si franc.
Frissonner à sentir ses yeux qui s'attardent sur ma nuque.
Lui - Une intensité vive,
mais une contenance, du sacrifice, du renoncement, de la confiance pure.
Moi - Une fièvre fulgurante, le désir qui me sort par toutes les pores, une barrique de poudre. Le délire.
La scène est ouverte, les acteurs montent sur les planches.
C'est le théâtre qui explose jusque dans les coulisses.
Du sexe à hurler.
...
Ce que je préfère chez les femmes:
La lenteur exquise qu'elles font preuve lorsqu'elles elles émanent le mieux le sexe.
Une femme qui, avec présence, se pose délicatement sur un fauteuil dans un grand hall d'hôtel.
Fragments fous de désir(s)
Les seins. Fleurs fragiles. Hypnotisme.
Ces femmes qui dans leur plus grande beauté sont plus belles que tous les plus hommes. Le raffinement.
Les femmes qui sont femmes. À bas les catins maigres et dégénérées.
Fragments fous de désir(s)
Les yeux.
Une voix chaude, rieuse. Une voix de théâtre, une voix qui s'impose. La richesse du timbre(comme pour les hommes d'ailleurs).
Le mystère et les parfums. L'étrangeté.


Vous êtes tagués ! Mélodie Nelson,Alyss, le bélître, Maphto, Blue, filigrane, A., J.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Achigan 1 partage Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog