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Dans la tour d'Eiffel

Publié le 30 août 2009 par Didier54 @Partages
On vous en dira plus
Ça et rien de moins
On vous crèvera les yeux entre ciel et terre brûlée
Des voix s’élèvent
Des voix célestes
Qui épellent le monde à grands heurts de Time is Money
Ramène ta poire
Fra Angelico
Et viens tout embellir d’un subtil revers de pinceau
Sur les chairs désolées
Des amours déchus
Sur le vieil or des jours que la nuit dévore tout cru
Il nous en reste des guerres
Il nous en reste des carrières
Des magouilles à faire, des produits, des âmes à posséder
Il nous en reste de la merde
A refourguer
Par des médias crevards juchés sur des chaos d’immondices
Bigger than the biggest
Pigs pigs pigs
Bigger than the biggest
Et toi l’ami
Que deviens-tu ?
Toi qui jurais, crachais la conscience absolue
T’as troqué ton credo ?
Tu nous chies ton drapeau
Sur la Promenade des Anglais
Du civil
Au militaire
Sur les deux visages d’un même monstre nucléaire
Je cherche en toi un désert
Je cherche en toi l’absence
Quelque chose qui puisse enfin me rappeler à ma démence
Tu cherches l’amour
Tu en es avide
En continu tu tournes autour comme attiré par le vide
Du temps pour apprendre
Trop de temps pour s’atteindre
On n’pourra pas se fendre de ne jamais rien feindre
Du temps pour reprendre
Le temps de se rejoindre
On n’aura jamais le cran de tout avoir à craindre
Bigger than the biggest
Pigs pigs pigs
Bigger than the biggest
On portera les croix
De la pensée unique
Absorbés par l’éponge du créneau lobbycratique
Pour voir la vie en rose
Du haut des villes en bleu
Se faire tailler des bavures, sécuritaires, parbleu
Non, toi pas fâché
Juste fasciste
Fou du roi sur un grand échiquier de troufions Quo vadistes
Il est temps de réagir enfin
Contre ce qui nous choque
Nous envaseline et nous courbe si souverainement
Les quintes sardoniques
Des bâtisseurs d’empires
Ou les veules charabias des pontifes du moment
Commis d’office
Au commerce inéquitable
Tant des nombres incalculables de dés sont pipés
Dites n’importe quoi
Mais dites le bien
Bradons Dieux à plus offrant sur petite planète affamée
Bigger than the biggest
Pigs Pigs Pigs
Bigger than the biggest
Etat d’urgence à portée de clic
En haut débit, Harry
Sondons l’ampleur de l’insurrection par la croupe
Fusion/acquisition
Fusion/inquisition
Bom ba Dom! for the “The great american slave troupe”
Mais peut-être a-t-on les yeux perdus dans un vieux radiateur de salle de classe ?
Qu’un soleil barbare, darde ses rayons et pianote l’impossible musique du silence.
On a les yeux trop écarquillés pour être vivants. Pour être vivants.
Tombera ?
Tombera pas ?
Frôlons la folie, Ô vieux monde bancal
Nous sommes d’une espèce
Sonnante et trébuchante
Petite démence de nuit, rictus sénile du grand capital
C’en est fini
La biodiversité
Employons nous à scier la branche sur laquelle nous sommes posés
Tombera ?
Tombera pas ?
Des frelons sur la nuque et des sens à rebrousse poil
Nous sommes d’une espèce
Sonnante et trébuchante
Du passé à revivre et du présent en spirale
Employons nous
A trancher
Les gorges de nos propres libertés
Au plus rien d’humain
Au plus rien d’humain pour l’humanité
Au plus rien d’humain
Au plus rien d’humain pour l’humanité
{Eiffel, Tandoori, Bigger than the biggest]

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