Voilà plusieurs années, que Médecins Sans Frontières “s’est converti aux vertus du Droit international humanitaire (DIH)”, si ce n’est pour y trouver la justification légale de son indépendance.
C’est sur la base des Conventions de Genève, que MSF réaffirme la pertinence du droit existant dans une période où celui-ci est mis à mal au nom d’impératifs de “guerre globale contre le terrorisme”.
Françoise Bouchet-Saulnier, juriste et chercheur à MSF, auteur de l’indispensable Dictionnaire pratique du droit humanitaire s’inquiète des conséquences sur le droit de l’hasardeuse doctrine du “qui n’est pas avec moi est contre moi”.
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Pour le CICR, le “Droit résiste à l’épreuve du temps ” et, pourrait-on ajouter, ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.