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Les jeunes n’aiment pas la Police…

Publié le 31 août 2009 par Notil

qu’ils voient trop souvent comme l’instrument de la répression. Les forces de l’ordre sont trop souvent vues comme le bras armé du pouvoir. Brice Hortefeux a donc décidé de réunir les différentes associations de jeunes et tenter de redorer le blason des services de Police…

Il ne se passe pas une semaine sans qu’un incident, parfois dramatique, ait lieu dans ou aux abords d’une cité. La marge de manoeuvre du Ministre est étroite tant il est aujourd’hui indéniable que le chemin à parcourir pour réconcilier une partie de la jeunesse avec sa Police, est truffé d’embûches.

Tous savent que la délinquance trouve généralement sa source dans l’oisiveté de certains. Une oisiveté qui découle dans la plupart des cas d’une rupture avec le système. Que cette rupture soit dûe au chomâge ou autre, il n’est plus temps d’en chercher les explications, voire les fondements, mais bien désormais de résoudre ,ou du moins tenter, le problème. Un problème qui date de plusieurs décennies et que les Gouvernements précédents ont fait mine d’ignorer.

Responsabiliser à nouveau les Parents, réformer le système scolaire, rééduquer la Police sont les thèmes récurrents entendus à chaque tentative de réconciliation. Mais il existe des moyens parfois plus simples à, non pas mettre en place, mais simplement REmettre en place.

Où sont les concierges aujourd’hui? Où sont les gardiens dans les cités? Rien que ces deux professions, qui ont disparu lentement mais sûrement, offriraient de nouvelles perspectives dans le cadre de la « résolution » d’un certain climat d’insécurité. Climat qui se propage malgré les chiffres bienveillants du Ministère de l’Intérieur.

Il n’y a pas si longtemps, en l’absence des parents, ceux que l’on appelait alors « les enfants clefs » se réunissaient déjà dans la cité mais la présence du gardien réfrénait la plupart du temps leurs ardeurs. Les concierges veillaient à la propreté des cages d’escalier et n’hésitaient pas à s’interposer entre jeunes en cas de heurts.

Il y a, à remettre ces professions, au goût du jour, un autre avantage; permettre à certaines familles des « cités » de trouver du travail au sein même de leur communauté.

Réunir des associations de jeunes est plutôt une bonne chose mais cela a déjà été fait et cela n’a rien changé. Le terrain ne s’embarasse pas de belles phrases. Il nécessite du concret et rien d’autre. Ce concret se chiffre en monnaie sonnante et trébuchante. Là aussi, il est urgent de trouver de nouvelles solutions plus en adéquation avec la réalité d’aujourd’hui.


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