Ressource humaine

Septième et dernier portrait de la série (estivale) des instantanées numériques destinés à nous sensibiliser à l'existence de nos traces numériques.

Aujourd'hui Abderrhaman Lachkar de Tendances RH, Consultant Ressources Humaines.

Que sait-on de lui? Assez peu de choses, toutes regroupées sous très peu d'entrées, choisies et professionnelles, en particulier sur Viadeo et LinkedIn. Un compte FaceBook et un Twitter (peu alimenté).

Il déclare sur l'un de ses profils: Passionné par le monde des ressources humaines, sensible aux nouvelles approches, ma curiosité me conduit quotidiennement à explorer les différentes facettes d’une gestion des Hommes axée sur le développement personnel.

Ce jeune consultant vit à Grenoble, parle 4 langues, est doté d'un Master 2 RH (2006 - 2007), et a travaillé notamment pour le Conseil Général de L'Isère (chargé de recrutement et de mobilité). Viadeo (<- comble! mon correcteur d'orthographe automatique me suggère de le remplacer par Viaduc, pas trop à la page celui-là!) nous apprend qu'il est sportif (et d'ailleurs, il peut manger autant de hamburgers qu'il le souhaite!), qu'il joue de la guitare, collectionne les BD, et apprécie les échecs. Il aime également la lecture (son blog en fait état, articles ou livres, il nous fait partager ses lectures professionnelles).

Sinon, on le retrouve de ci delà en commentaires, toujours avenant et précis, essentiellement à des endroits liés à l'emploi qu'il semble effectivement explorer. Il est attentif et participatif, aidant et dynamique.

Il suffit de lire le blog Tendances RH (91 au Top Wikio des blogs emplois): clair, concis, qui délivre des conseils et met des ressources en ligne à disposition de chacun. On aimerait presque qu'il s'engage/s'implique un peu plus dans ce qu'il écrit (mais, ça n'est que mon sentiment).

Je lui souhaite en tout cas pleine réussite dans son activité de consultant.

En guise de conclusion à ces instantanés:

Ce portrait est assez court puisqu'il est peu nourri par des traces numériques. Il est évident que plus quelqu'un participe, plus il est "repérable" et plus on peut trouver de sources, observer ses interactions avec les autres, lire ses opinions, découvrir ses centres d'intérêts, ses habitudes, goûts et affinités, etc. et déduire, également.

Dans cette série de portraits - qui furent un vrai plaisir à réaliser! - je me suis volontairement contentée d'outils de recherches basiques afin de montrer ce que l'on peut trouver, avec observation et sens de la déduction certes, mais qui est à la portée du plus grand nombre.

Il est évident que nous laissons aussi d'autres traces: n° de sécurité sociale, cartes bancaires, retraits à des distributeurs, géolocalisation par divers services, partage de documents, etc.

Toutes sont conservées/hébergées par des entreprises sur des serveurs un peu partout dans le monde suivant nos modes de consommation, d'exploration ou de distraction. Il ne s'agit pas ici d'être "paranoïaque", juste de constater que nous sommes entrés dans un monde ou dorénavant nous laisserons ainsi, peu ou prou, des traces de nous-mêmes en mode numérique. A gift or a curse, toujours la même question, face aux changements profonds.

Cela donne à nos identités une dimension nouvelle, pour moi, qui n'est pas sensiblement différente - c'est toujours l'expression de nous-mêmes -, mais, dotée comme d'une extension, d'un prolongement.

C'est peut-être ce dernier et ses frontières qu'il faut interroger avec, toujours, les notions d'espace (lieu/archivage/ public-privé) et de temps (simultanéité/durée) liés à Internet.