«J’ai décidé de testé un nouveau traitement médical pour être certain de ne pas manquer le camp d’entraînement. Ça s’appelle le PRP. En fait, c’est simple, je me fais injecter mon propre sang! C’est une méthode de plus en plus populaire au football que les gens ne connaissent pas beaucoup».
«Les médecins prélèvent le sang, puis ils le mettent dans un appareil pour en tirer le meilleur, les vitamines, les plaquettes. Ils les multiplient ensuite et ils le réinjectent dans la blessure. Ça accélère la guérison. La plupart du temps, ils obtiennent de bons résultats.»
«Quand j’ai repris l’entraînement après l’opération, on m’a fait une injection de cortisone pour réduire l’inflammation et j’ai pu m’entraîner sans douleur en gymnase et sur la glace avec les gars. La cortisone, ça peut masquer la douleur, mais ça ne répare rien. Quand j’ai essayé de patiner à un rythme plus élevé au camp de l’équipe canadienne, les raideurs sont réapparues. J’ai préféré ne pas prendre de risque et j’ai arrêté.»
«Les médecins m’avaient suggéré le PRP immédiatement après l’intervention chirurgicale, mais on a peut-être trop attendu. Le test d’imagerie par résonance magnétique ne montrait aucune déchirure et on pensait que la cortisone allait tout régler en réduisant l’inflammation.»
«Il y avait des raideurs normales ce week-end après mon injection, mais ça va déjà mieux. Je devrais recommencer à patiner la semaine prochaine à Philadelphie. On m’assure qu’il n’y a rien de déchiré. Le médecin qui m’a opéré m’a dit que ma hanche était dans un meilleur état qu’au cours des autres années.»
“Ma blessure a fait beaucoup jaser à Philadelphie. Tim Pannaccio (journaliste du Philadelphia Inquirer) a accusé Mike (Babcock, entraîneur de l’équipe olympique canadienne) d’avoir été trop intense avec moi et de ne pas avoir pris en compte ma blessure.”
«J’étais en retard sur les autres à cause de l’opération. La plupart des gars étaient à l’entraînement depuis un bout de temps et ils étaient excités de sauter sur la glace. J’ai voulu y aller intelligemment au début, mais le rythme était tellement élevé que j’avais de la misère à suivre. Alors, j’ai essayé d’ouvrir un peu plus la machine et j’ai ressenti des douleurs. C’était impressionnant de voir la vitesse et l’intensité des gars. On en parlait dans le vestiaire après. C’était beau à voir mais de mon côté, c’était un peu plus difficile. Mais ce n’est pas du tout la faute de Mike (Babcock). Si j’y suis allé à fond, c’était par choix personnel»