Si BMW a annoncé qu'elle se retirait de
la Formule 1, le constructeur munichois a aussi affirmé que cette décision concourrait à développer de nouveaux modèles (y compris sportifs), durables et respectueux de l'environnement.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que BMW est une marque qui tient parole ! A Francfort, pour s'en convaincre, il suffira d'aller voir du côté de chez BMW qui, en hommage à peine
dissimulé à la M1, en fait une interprétation futuriste à la sauce mégawatts. Un véritable coup de tonnerre que déclenche BMW en concevant, à sa manière, une voiture beaucoup plus réaliste qu'il
n'y parait.
Le design est saisissant et laisse, par des jeux de lumières sur la carrosserie, transparaître la vocation de la Vision puisque tel est son nom. Les portes s'ouvrent en élytres sur un habitacle 2
+ 2 places et l'on s'extasie déjà sur sa capacité à passer de 0 à 100 km/h en 4,8 s ou de rouler à 250 km/h. Consommation officielle annoncée : 3,76 litres et 99 g en émissions de CO2.
En tenant compte de la façon dont l'électricité a été produite selon une moyenne européenne, les émissions descendent à 50 g. Pour réaliser cette performance, BMW combine un 3 cylindres diesel
turbo de 1,5 l, placé en avant de l'essieu arrière et deux moteurs électriques, un sur chaque train. Le premier fournit 163 ch (couple 290 Nm) aux roues postérieures par une boite double
embrayage à 6 rapports. Un moteur électrique de 25 kw (34 ch) est intercalé pour soutenir ou se substituer au moteur thermique. Par ailleurs, l'autre moteur électrique, déposé sur le train avant,
fournit 60 KW (81 ch) et même en crête durant 10 secondes, 104 kw (141 ch). La puissance maximale cumulée peut atteindre, de ce fait, 356 ch et pas moins de 800 Nm de couple. Les batteries,
disposées dans la poutre centrale du châssis, sont des lithium-polymère semblables au système Bolloré. Elles se rechargent en 2 h 30 sur du 220 V ou 44 minutes sur du 380 V et permettent même une
autonomie de 50 km en tout électrique.
Moi, j'adore ! et vous ?
Source : Le figaro