Dans son article du 2 septembre 2009 sur « l’offensive des partisans de l’école traditionnelle », le quotidien Le Figaro a laissé entendre à ses lecteurs que SOS Éducation s’était fait condamner par la Justice dans un procès l’opposant à l’association « Sauver les lettres » pour avoir gonflé le nombre de ses adhérents.
L’association SOS Éducation n’a jamais été condamnée par la Justice. Ni à ce sujet, ni à d’autres.
C’est au contraire elle qui a poursuivi en diffamation l’association « Sauver les Lettres », qui l’avait faussement accusée dans un communiqué de presse d’octobre 2007, de n’être qu’« un groupuscule, dont les 64 000 membres ne seraient que les victimes d’une opération massive de publipostage ».
Le tribunal a relaxé « Sauver les Lettres ». Il a jugé que ces allégations ne portaient pas atteinte à l’honneur et à la réputation de SOS Éducation, et n’étaient donc par conséquent pas diffamatoires. Cela ne signifie en aucun cas que la Justice ait cautionné les propos de « Sauver les Lettres ». Le tribunal ne s’est jamais prononcé sur le fond de ces accusations, destinées à minimiser le succès de l’association SOS Éducation.
Concernant son nombre de membres actifs, l’association SOS Éducation tient un décompte extrêmement précis. Les bordereaux de dépôt à la poste des attestations fiscales concernant les dons permettent d’avoir une preuve de ce que l’on annonce : « 80 000 membres actifs à ce jour », et sont à la disposition de quiconque souhaiterait les consulter.
80 000 membres, c’est beaucoup, c’est évidemment beaucoup plus que bon nombre de syndicats et partis politiques dits représentatifs et nous sommes très fiers de pouvoir compter sur leur soutien constamment renouvelé.
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 11 novembre à 23:09
en ce concerne sos-education, il existe un blog édifiant sur les pratiques doutes de cette association qui sait très bien "pomper du fric" http://www.sos-justice.info/
posté le 20 octobre à 18:34
Lorsque des "assocs" se prétendent "indépendantes" alors qu'elles sont financées par des acteurs économiques puissants, cela fait rire.