Olivier Ezratty est bloggueur officiel de l’université du MEDEF (La recherche des temps nouveaux au MEDEF). Sur l’atmosphère surréaliste de l’événement : « On est plus proche du Bac de Philo que des préoccupations directes “terre à terre” des chefs d’entreprise. »
Pendant deux jours des grands patrons sont enfermés avec des ministres et quelques stars de l’innovation du moment (celles qui épatent le politique et crèvent le lendemain), pour quoi faire ? Rien. Ne pourraient-ils pas mieux occuper leur temps ? Au milieu d’une crise n’y a-t-il pas de quoi s’interroger? Chercher de nouveaux revenus ? Le Titanic s’amuse ?
Comment veut-on que la France se réconcilie avec son patronat, s’il donne l’image du dilettantisme, s’il se montre moins familier des réalités de l’entreprise que ses employés ?
Compléments :
- Simon Johnson nous dirait-il que nous sommes en face d'un rassemblement d'oligarques ?
- Si le patron veut nous faire l’aimer, il doit nous montrer qu’il mérite son salaire, qu’il résout des problèmes que nous ne saurions pas résoudre. C’est l’objet de Trouble shooter.