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Donnez nous du jeu , bordel !

Publié le 06 septembre 2009 par Nemotaku
Donnez nous du jeu , bordel !
Il est vraiment naze le lecteur Deezer.

Il n'y a rien au monde que je déteste plus qu'un emballage attrayant sans fond. A part peut être les gens qui passent leur temps à chercher les erreurs de« Animaniacs Nations of the World by Yakko ». Or plus le temps passe, plus j'ai l'impression que les new games full HD dans ta gueule ne sont avant tout qu'une grosse tétine qu'on m'insère au plus profond .... de ma bouche hein, faut pas déconner non plus. Oui je sais, c'est un bon gros troll des familles mais que voulez vous ? Il me fallait bien ça pour évacuer la désagréable expérience qui m'est arrivé.

Donnez nous du jeu , bordel !

J'ai fais récemment l'acquisition du dernier Prince of Persia de Ubisoft appelé sobrement .... Prince of Persia. Personnellement, je l'aurais appelé Prince of Persia N00b Edition car pour ceux qui ne le savent pas, vous ne pouvez pas mourir dans ce jeu ! Autrement dit , il n'y a jamais de Game Over. Vous me direz : et alors ? Des jeux aux vies infinis comme l'Exode d'Abe ou Heart of Darkness, ça a toujours existé ! Rien d'extraordinaire à voir cela !

Oui mais là, les mecs sont allés au bout du bout du concept ! Le prince que vous incarnez se retrouve accompagné d'une compagne ange gardien qui viendra vous sauver à chaque fois que vous êtes en danger, y compris quand ça lui est physiquement impossible ! Et qui plus est, elle viendra vous remettre à l'endroit exact juste avant le saut que vous venez de foirer, checks points infini for da loose. Pire, pendant les combats, elle viendra aussi à la rescousse (y compris quand cela devrait nécessiter l'utilisation d'une dimension parallèle) et dans le moins bon des scénarios, l'ennemi regagnera juste un peu de points de vie. Encore pire, le jeu n'est absolument pas tolérant en ce qui concerne le hors piste puisque les manœuvres les plus désespérées font parfois l'objet d'un sauvetage avant d'arriver à terme. Fini les joies du sauvetage in extremis grâce à on ne sait quel bug, ils sont sacrifiés sur l'autel de la cinématique à précalculer et du zoli effet technique.

Rendez nous Farrah !

Rendez nous Farrah !

Après les jeux aux vies infinies, on peut donc dire ce PoP new generation est le jeu à la vie infinie. Le tout, pour ne pas faire tâche, accompagné dun gameplay monument de casual gaming, tendance very easy. Concrètement, tout se fait finger in the nose sans avoir trop besoin de s'occuper de la précision. Les combats, toujours en un contre un jusqu'à mon stade de jeu, sont des monuments de classes pré calculés où, finalement,on est largement plus spectateur qu'acteurs. Les mecs qui ont pensé ça , oserais je dire que c'est un gameplay ? , ont dû juste oublier qu'ils travaillaient sur un jeu vidéo.

Car ils ont passé au hachoir tous les principes fondamentaux qui font les bons jeux sauf un. Le jeu est beau comme un dieu. Esthétiquement magnifique certes mais pour le reste le bilan est une catastrophe. La peur de perdre étant absente, plus aucune sensation, plus aucune émotion ne vient accompagner le joueur. Ni celle du scénario académiquement navrant, à l'exception peut être de certains dialogues, ni celle ueda-esque, visiblement recherché par le jeu, qui tombe à plat.

Donnez nous du jeu , bordel !

Car n'est pas Fumito Ueda le jeu à esthétique travaillé et au héros accompagné. Dans les jeux d'Ueda, on tente de faire battre le cœur du joueur au rythme de celui d'un personnage. La peur, la découverte d'un monde inconnu, la pertubation des repères, la remise en question, tout ça font la marque Ueda. Dans PoP, on fait à peine appel à vos réflexes et pour le reste autant parler à votre chaussure.

Sur ce , bonne semaine.


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