Pourquoi le Japon ?

Après avoir séjourné plus de trente ans dans l’archipel nippon, un portugais, le père jésuite Luis Frois, s’attache, en 1585, à répertorier tout ce qui différencie les mœurs japonaises et européennes. Par exemple ceci : « Chez nous, c’est une injure de dire droit dans les yeux à quelqu’un qu’il ment ; les japonais en rient et tiennent cela pour un compliment. » Ou bien ceci : « Chez nous, les prénoms des femmes sont empruntés aux saintes ; ceux des japonaises sont : marmite, grue, tortue d’eau, espadrille, thé, roseau, etc. ». Ou encore ceci : « En Europe, la clôture des nonnes est étroite et très rigoureuse ; au Japon, les couvents des biqunis (nonnes) font presque office de bordel. » (Editions Chandeigne). Pourquoi le Japon, me demande-t-on, parfois, quand, ces dernières semaines, il m’arrive de rêver tout haut à d’autres horizons que les miens ? Je ne parviens pas toujours à convaincre. J’oublie le principal, je m’en aperçois maintenant.