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À force de boire du Red Bull devient-on menteur?

Publié le 06 septembre 2009 par Politicoblogue
source: lcn.canoe.ca

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On savait que la boisson énergisante Red Bull n’était pas très bonne pour la santé, mais il faudra maintenant se demander si une consommation excessive de ce produit pourrait rendre menteur. C’est enfin la question que je me pose depuis que j’écoute le maire Labeaume (lui qui disait vouloir acheter des quantités astronomiques de Red Bull afin de sauver un événement qui a lieu à Québec et qui est commandité par cette compagnie) expliquer les raisons qui ont motivé sa décision de se retirer du Moulin à paroles auquel je participerai. Selon lui, il se devait de prendre une telle décision car, dans le débat entourant la reconstitution de la bataille de 1759, j’aurais insulté les gens de Québec et j’aurais fait des appels à la violence ; il ne pouvait donc partager la scène avec le terroriste que je suis à ses yeux. Deux grandioses mensonges qui sont sortis de la bouche du brillantissime maire Red Bull de Québec.

Les propos du maire Red Bull ont été repris par l’ensemble des médias nationaux du Québec. Sans me permettre vraiment de présenter ma version des faits, les médias ont tranché : l’orientation de leurs reportages accordait du crédit au maire Red Bull; j’aurais donc bien fait des appels à la violence l’hiver dernier afin d’empêcher la tenue de ladite reconstitution. Jamais ces médias, ni le maire Red Bull d’ailleurs, n’ont rapporté précisément les propos que j’aurais formulés et qui pourraient être associés à des appels à la violence. S’ils ne l’ont pas fait, c’est tout simplement parce que de telles citations n’existent pas. À l’issue du débat sur la reconstitution de 1759, même l’éditorialiste de La Presse, André Pratte de son nom, a confirmé que je n’avais jamais tenus de propos terroristes et violents. Si Pratte le dit, alors ça doit être vrai!

Je n’ai pas davantage insulté les gens de Québec au cours de cette polémique (mais j’ai bien insulté les radios-poubelles par contre; voyez-vous, je n’ai aucun respect pour les fachos en herbe). Et à ce chapitre aussi, je mets au défi le maire Red Bull de présenter précisément les propos que j’aurais tenus et qui seraient de nature offensante pour les gens de Québec, eux auprès de qui je suis demeuré 10 ans. Si je détestais tant cette ville et ses habitants, il me semble que je n’y serais pas resté une décennie! Mais il est vrai que le maire Red Bull puise son inspiration « créatrice » auprès des fascisantes radios-poubelles de Québec. Sur les ondes de ces radios, on ment à mon sujet à un tel point qu’un arracheur de dents en attraperait des complexes. Peu importe les précisions que j’apporte, on m’y dépeint comme un sale taliban de Montréal sur le BS, terroriste dans ses velléités les plus intimes. Or, je demeure en Gaspésie depuis quatre ans, c’est là que j’y gagne ma vie, et ce, au crochet de personne. J’y produis un journal indépendantiste et promis-juré-craché-si-je-mens-je-vais-en-enfer je n’y entrepose pas de stocks de kalashnikov! Tout cela a beau être clair comme de l’eau de roche, les petits amis du maire Red Bull qui sévissent sur les ondes du FM93 n’en ont que faire. Leur unique mandat est de salir la réputation de ceux qui se battent pour vrai pour que l’indépendance advienne un jour. Voilà pourquoi ils doivent me présenter comme un terroriste; ils doivent le faire car leur savoir ô combien limité (savoir, est-ce vraiment un terme qu’on peut utiliser lorsqu’on réfère à eux?) ne leur permet pas de m’attaquer à partir de mes idées. Tout comme le maire Red Bull est incapable de remplir ses promesses (celui-ci disait sur les ondes des radios-poubelles qu’il irait au Moulin à paroles pour me confronter moi et le Réseau. Alors grand parleur petit faiseur le maire!), les animateurs des radios-poubelles sont incapables de nous confronter autrement qu’en usant de beaucoup d’hypocrisie et de malhonnêteté. Un vrai débat politique, cela se situe bien au-delà de leurs piètres capacités intellectuelles!

L’éminence grise du Parti conservateur, la non-moins brillantissime Josée Verner, a elle aussi affirmé, sans aucune preuve pour étayer ses propos, que j’avais fait des appels à la violence l’hiver dernier. Dans son cas, on ne peut imputer la faute au Red Bull. Sa malhonnêteté crasse doit donc s’expliquer par son état de politicienne, tout comme c’est le cas pour Sam Hamad qui m’a accusé sensiblement des mêmes choses. De fait, à quelques rares exceptions près, et ce, toute couleur partisane confondue, les politiciens que l’on a au Québec sont des individus pour qui tout ce qui compte sont les bénéfices personnels. On ne peut rien attendre de grand venant d’aussi petits personnages tout autant égoïstes que grotesques. Menteurs, profiteurs et opportunistes, voilà ce que sont en très grande majorité les peureux du PQ et du BQ, les faiseux de « sphate » du PLQ ou du PLC (après tout, c’est du pareil au même), les perdus de l’ADQ, et ce, sans oublier bien sûr les ô combien honnêtes conservateurs qui donnent des jobs à leurs beaux-frères!

Répétons-le une nouvelle fois car plusieurs semblent avoir la comprenure difficile: afin de m’opposer au projet de reconstitution de la bataille des plaines d’Abraham, toujours j’ai dit que le plus loin que j’irais et que le Réseau de Résistance irait serait la tenue d’un sit-in. Pas de quoi fouetter un chat et rien en tout cas qui puisse être associé à du terrorisme. Un moment donné, faudrait peut-être que la vérité demeure partie prenante des débats qui animent la société québécoise. Je puis bien comprendre que ceux d’en face refusent avec obstination que des Québécois militent pour la liberté et qu’ils soient prêts à tout pour leur barrer la route, mais en usant de diffamation de bas étage comme ils le font à mon égard dans le présent contexte, ceux-là se discréditent complètement, tout comme les médias qui rapportent leurs dires sans rien vérifier d’ailleurs.

Ceci étant une nouvelle fois précisé, je terminerai sur une formule qui devrait faire frémir d’effroi la géniale Verner et le charismatique Hamad: Nous vaaaaaaaaaiiiiiiiincrons! Et ce, malgré votre diffamation qui n’a même pas le génie de ses ambitions. Mettez ça dans vos pipes les grands!

* Le moulin à paroles aura lieu les 12 et 13 septembre à Québec (kiosque Edwin-Bélanger). Il durera 24 heures. J’invite les militants indépendantistes à participer à cet événement aux côtés des militants du Réseau!

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