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Top séquence : La Cité de la Peur, Red is Dead

Publié le 08 septembre 2009 par Olivier Walmacq

L'histoire: (Wikipédia) Les projectionnistes de Red is Dead, un mauvais film d'horreur, sont assassinés les uns après les autres par un tueur en série, qui tue ses victimes avec une faucille et un marteau.

C'est une véritable aubaine pour l'attachée de presse du film, Odile Deray, qui voit là une occasion inespérée pour le film d'avoir une bonne couverture médiatique.
Ainsi, grâce à ces meurtres, le film devient un événement du Festival de Cannes, auquel elle et son acteur principal, Simon Jérémy, sont invités.
Pour assurer leur protection, un garde du corps leur est assigné : Serge Karamazov. Pendant ce temps, le commissaire Patrick Bialès mène l'enquête pour retrouver le tueur.

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La Cité de la peur... le film des Nuls contient de nombreuses scènes mémorables. C'est tellement idiot et assumé que cette comédie a pris une véritable dimension culte.
Pourtant, parmi toutes les séquences débiles de ce long-métrage, mon passage préféré reste le début du film, dans lequel on assiste à la projection d'un très mauvais film d'horreur, Red Is Dead.

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C'est donc ce que je vous propose de découvrir dans ce top séquence N°52. Dans cet extrait de moins de 4 minutes, on retrouve l'humour foireux des Nuls.
Red Is Dead est une sorte de parodie d'un Vendredi 13 avec un tueur masqué et maladroit, qui tente de tuer Simon Jérémy (Dominique Farrugia).

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Mais dans ce film d'horreur réalisé avec le talent d'une huître, le tueur semble être une pourriture de communiste, puisqu'il cache son visage derrière une sorte de masque de mécanicien, et qu'il tue avec une faucille et un marteau (à ne pas confondre avec une saucisse et un marteau !).
Ceux qui connaissent la Cité de la peur sur le bout des doigts, comprendront ma remarque entre les parenthèses.

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Cette petite séquence multiplie les dialogues idiots à coup de "Zut l'aspirateur, j'ai oublié de l'éteindre", "il ne peut plus nous arriver d'affreux maintenant".
On reconnaît bien là l'humour du trio comique qui cultive l'art du non-sens. A la fin de la projection, 4 spectateurs sont dans la salle. On remarquera que l'un d'entre eux lit un journal.
La réalisatrice du film, Odile Deray, se lève alors de son siège, visiblement satisfaite de son long-métrage.

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Pourtant, les quelques personnes présentes quittent le siège, visiblement consternées par le film d'horreur proposé. Fin de l'extrait.
Evidemment, j'aurais pu choisir une autre scène de cette comédie déjantée et farfelue. Je ferai alors peut-être d'autres top séquences sur ce qui reste l'une des meilleures comédies de ces 15 dernières années.

Eelsoliver.


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