Réforme des sucessions oblige, l'assurance-vie est désormais moins utile pour transmettre un patrimoine. Pour le conjoint survivant, elle n'offre plus d'atout fiscal particulier. Certes, il reçoit dorénavant en franchise d'impôt le capital accumulé sur le contrat de son époux défunt (il n'a plus à régler la taxe de 20 % normalement réclamée au-delà de 152 500 euros, pour les sommes versées avant soixante-dix ans). Mais il est aussi exonéré d'impôt s'il reçoit des biens dans la succession. Même dilemme pour les enfants. Ils ne paient pas d'impôt sur les 152 500 premiers euros reçus via l'assurance-vie (20 % au-delà)... mais profitent aussi par ailleurs d'un abattement de 150 000 euros sur la succession. L'assurance-vie a-t-elle alors perdu son intérêt ?
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