The Selby, 8 septembre 2009
Maquillage. n. m. (1858, dérivant de l’argot maquiller apparu en 1628 et dérivé du néerlandais maken, faire). La frivolité est une chose incroyablement sérieuse et Inès de la Fressange, qui a ouvert sa porte à Todd Selby, en a fait son métier. Ce qui est passionnant avec le monde de la mode en général et avec l’industrie cosmétique en particulier, c’est la variété de l’offre et les innovations constantes. Travailler son image avec du rose poudré et du brun profond, prendre soin de soi en utilisant des soins énergisants et hydratants, cela suppose une grande précision de la part du consommateur mais aussi des fabricants et des distributeurs.
La signature du livre The Sartorialist par Scott Schuman et Garance Doré samedi à Colette m’a donné envie de mettre une touche girly et flashy aux articles de cette semaine. En réalité, je fais partie de ce public suspicieux, limite cynique, qui préfère limiter le maquillage au khôl et les soins de la peau à un usage épisodique de crème hydratante et à une bonne couche de crème solaire en été. J’ai l’avoué à une conseillère de vente à Séphora qui a ouvert de grands yeux ronds comme si elle voyait l’arrivée imminente d’une avalanche de rides sur mon visage.
Pourtant, j’aime particulièrement tester les nouvelles petites merveilles cosmétiques (toute ma reconnaissance va à l’inventeur des échantillons qui a fait preuve d’un grand sens du marketing). Je fais le grand écart entre les catalogues, sites Internet et blogs des marques et les sites d’information.
Par exemple, Couleur Caramel propose des produits bio certifiés Ecocert dans un emballage recyclé, recyclable et rechargeable ; l’huile de marula de Namibie que l’on trouve dans la gamme Make Me Fabulous de The Body Shop, est issue du commerce équitable ; enfin, MAC Cosmetics, positionné sur un segment premium, est engagé dans la lutte contre le Sida avec Viva Glam.
Moralité – se maquiller et se démaquiller, c’est toujours travailler.