Entre à la nuit sans rivages
Si tu n’es toi qu’en passant
L’oubli rendra ton visage
Au coeur d’où rien n’est absent
Ton silence né d’une ombre
Qui l’accroît de tout le ciel
Eclôt l’amour où tu sombres
Aux bras d’un double éternel
Et t’annulant sous ses voiles
Pris à la nuit d’une fleur
Donne des yeux à l’étoile
Dont ton fantôme est le coeur
(Joë Bousquet)