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Enfin le Brésil, Jericoacoara un lieu idéal

Publié le 09 septembre 2009 par Remouille

Nous arrivons enfin à Fortaleza après une nuit et une bonne partie de la journée dans les avions. Nous découvrons le Brésil et déjà nous devons abandonner notre espagnol alors que nous commencions tout juste à être à l’aise. Fortaleza est une grande station balnéaire avec ses grattes ciel et son centre historique. Malgré l’air marin, la chaleur est éprouvante, surtout pour nous qui descendons de la montagne. Nous allons déguster notre premier diner brésilien les pieds dans le sable. Nous allons réalisons alors que la France est juste en face (mas o menos*). Nous avons déjà le sentiment de prendre le chemin du retour.

Nous passons la journée du lendemain à marcher dans la ville et découvrir la vie brésilienne. Comme dans les clichés, on trouve les bimbos du bord de plage, et les sportifs de la promenade le long du rivage. Il y a un petit air de Los Angeles dans cette ville. On ne met pas longtemps à voir notre première Batoucada, d’ailleurs on commence par l’entendre, et de plutôt loin. Nous trouvons dans un immense hangar, le lieu de répétition, d’une cinquantaine de percussionnistes tous concentrés et suivant les ordres de leur chef d’orchestre. On nous invite vite à rentrer. La musique et la puissance sonore nous enivre rapidement. Nous sommes subjugués par la magie de cette osmose. On a juste imaginé cette même salle de répétition transposée dans le 8eme arrondissement de Paris. C’est sûrement un bon remède contre l’inflation des loyers.

Le lendemain matin, c’est reparti pour 9h de bus ! Les 2 dernières se font sur un énorme camion 4×4 pour rejoindre le petit village de Jericoacoara. Au total nous auront passé pas moins de 50 heures, 3 nuits blanches, traversé 3 pays en six jour pour trouver le lieu idéal de nos “vacances”. C’est un peu les vacances dans les vacances. Le lieu est réputé pour être un des meilleurs spot de windsurf du monde. Nous ne sommes pas déçu, le village est mignon, les 5 rues sont en sable, le tout bordé de dunes et de cocotiers. Le vent souffle en permanence. Beaucoup de brésiliens viennent  y passer un WE régulièrement. D’ailleurs nous arrivons le WE de la fête nationale, et nous avons beaucoup de chance de trouver où dormir. Nous prenons nos quartiers dans la Pousada Azul, tenu par Gregory, un jeune belge récemment expatrié.

Déjà 3 jours que nous vivons au rythme du vent et de la Bossa. Enfin un pays où nous prenons du plaisir à écouter la musique locale. Chaque soir nous choisissons notre restaurant en fonction de la musique qui s’y joue. Les vacances, en un mot !

* Mas o menos = plus ou moins.  C’est l’expression favorite des Argentins (surtout de Buenos Aires). Nous l’avons vite adopté, ça marche pour tout. Exemples:

  • “C’est loin ? – Mas o menos”
  • “Le bus part bientôt ? – Mas o menos”
  • “Est-ce qu’on va changer de bus ? – Mas o menos”
  • “Il est quel heure ? – Mas o menos”

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