


Au NHC tout se passe bien: ma toub a prévenu pour qu'on me trouve un brancard plus large aux urgences. Pas trop de monde. On m'installe, tension, prise de sang (mal piquée), ecbu etc... J'avais ramené mes résultats de labo ecbu: monstrueuse IU: leucocytes normaux moins de 25 000 et j'en avais plus de 266 000!!!

On me prépare pour le passage du médecin, une femme, je re raconte ce qui m'amène: folles douleurs pelviennes ou autres, qui m'empêchent de me soulever et de me transférer!
Un charmant infirmier, au prénom composé (oublié, la honte) me prend en charge, me place une voie pour une perf. On papote, il refait mes pansements de plaie et d'escarre. Pas de comfeel ni de mépilex, ils n'ont que du duoderm!
Sa collègue lui apprend qu'on dit "une" escarre. Je précise en riant qu'on dit aussi "un" bouton et "un" furoncle! La glace est rompue.
Puis, je serai très sage, attendant la toub. J'observe, je prends des tofs, mon iphone ne fonctionne pas, pas de réseau après l'entrée de l'hosto!
La toub me rebriefera après l'interne, je


Je prie au fond de moi, j'ai vraiment peur de ce qu'on va trouver, je crains le pire: cancer du col de l'utérus, du colon?
Le transfert table de scanner est impeccable, mais la voie ne tient pas. On me repique, mais au poignet, je fais la moue mais la manipulatrice scanner est une super piqueuse: même pas mal!

Je ronge mon frein pendant ce temps. Je grelotte, j'ai une chemisette d'hosto bien trop petite et le drap ne tient pas chaud.
Quand l'interne revient, c'est avec un sourire: en fait, j'ai un fécalôme, une grosse boule de matière fécale, qui bouche mes intestins et presse sur la vessie, l'utérus, d'où la douleur. Et mon IU carabinée en plus, bien sûr. Elle m'annonce qu'on va me mettre en chambre pour me faire un lavement. J'en avais tous les jours il y a 7 ans, pas de problème.
Je lui demande des conseils pour éviter que ça se reproduise: manger des fibres, je fais, manger de tout, je fais, boire beaucoup, je fais aussi, puis en s'excusant elle rajoute: et être debout, bouger (ce que je fais en fauteuil et en kiné de mon mieux!).

Je me fais confirmer que le jus de pruneau peut être préventif.
Je précise que je sors des selles tous les matins de mon ampoule rectale, y compris les jours avant l'hosto! Mystère absolu!

A 3h du matin on finit et je peux tant bien que mal me tourner dans le lit trop étroit.
Le temps de nettoyer, changer les draps et co, il est presque 6h. Tout le monde est gentil mais hyper débordé! Merci Bachelot!

Un peu plus tard, la douleur revient. Je sonne, on met 10mn à me dire que quelqu'un va venir. Je resonne 40 mn plus tard car je n'en peux plus: je sens des selles dans l'ampoule, du sang coule entre mes jambes (j'ai eu chaud, en fait ce n'étaient que mes règles arrivées plus tôt avec tout ce stress!!!). Onme relaisse poireauter un moment. L'interne de la nuit passe, je lui dis ce qui se passe et enfin une inf arrive pour me faire le

Un toub du service passe aussi et valide ma sortie à condition que je réussisse à me transférer sans blème.
on a du mal avec le matelas d'hosto, pas évident de glisser dessus, les draps bloquent aussi. Après des allées et venues nombreuses, je suis au bord du lit avec deux as gentil, un gars, une fille, qui sont désorientés.
Je leur demande de baisser le lit pour que mes bottines touvhent le sol, puis en bonne position, je leur redemande de remonter le lit: il est plus facile pour moi de "descendre" sur mon fauteuil. On met un paquet de minutes mais j'arrive à me transférer seule sans aucun problème! Ouf, sauvée!
Je réclame mes médocs du matin, anti hypertenseur et antibios.
On oublie. On me prévient que des ambulanciers viendront, adaptés au fauteuil, mais à 13h30 seulement. J'ai deux

Je ne sens aucun effet. Il est 11h.
Je déjeune à l'hosto, impossible de téléphoner, pas de réseau.
Je passe un coup de fil hosto urgentissime au samsah pour que l'aide soignant ne passe pas pour rien.

La douleur s'amplifie alors que le soir n'est pas encore venu: je préviens la toub qui me rassure: le médoc va agir. Je fais confiance et repars l'aprem avec les ambulanciers pour rentrer chez moi: l'ambulance n'est pas adaptée du tout, mais ils ont l'habitude et me soulèvent sans peine pour m'y rentrer.
Mimis et baraqués!
Une fois a casa, j'appelle mon aux de vie qui ramène mon ordi et ma connexion iphone. L'iphone affiche toujours : réseau

A 16 h la douleur devient très forte, je parle de me mettre au lit, je rappelle médecin, samsah, infs libéraux, aucune solution! L'aux me propose de rappeler Adecco à domicile et c'est ce qui me sauvera: ils m'envoient un aux de vie grand, baraqué, qui tentera 4 prises avant de trouver la bonne et réussira à me mettre au lit presque sans douleur! OUFFFF!
Je dors plutôt très bien mais ai du mal à me retourner: la douleur est toujours là!

Puis s'ensuivront de nombreux coups de fil: le samsah va mettre en place une aux de vie le soir le temps qu'il faut, mais avec soulève-malade, dès demain.
En attendant, Adecco peut me refournir son aux de vie d'hier.
Réflexion faite, comme je ne peux faire de lavement seule, et après coup de fil

Photos prises au box des urgences, puis en chambre!