Exclu de la mission spatiale de Guy Laliberté, Claude Péloquin lance son poème
«Guy, ceux qui abandonnent les chiens ne deviendront jamais des étoiles. Adieu mon grand. Bon voyage.»
La gorge nouée, les yeux rougis, l'écrivain Claude Péloquin s'est adressé ainsi à son vieil ami Guy Laliberté, hier, lors de la première lecture publique de son poème Nipi (voir le texte et écouter l'audio la position de Claude Péloquin).Le fondateur du Cirque du Soleil devait lire le poème de 160 vers durant son voyage dans l'espace, qu'il entreprendra le 30 septembre. Mais la semaine dernière, il s'est ravisé: à la dernière minute, il a confié la rédaction de l'«oeuvre spatiale» à l'auteur Yann Martel.
Le multimillionnaire a justifié cette volte-face par un «changement de direction» de son projet. Selon Claude Péloquin, toutefois, Guy Laliberté lui a plutôt tourné le dos parce qu'il refusait de lui céder ses droits d'auteur.
Au lieu d'être entendu sur toute la planète, Nipi (qui signifie «eau» en innu) a plutôt résonné dans un petit bar de la rue Prince-Arthur, à Montréal, devant une cinquantaine de proches, de journalistes et de clients, dont quelques joueurs de vidéopoker concentrés sur leur machine.
«Je perds un ami et une lecture mondiale de mon poème, mais le poème est à moi et il va passer à l'histoire quand même», a-t-il dit.
Nipi, dont l'histoire débute dans l'espace, raconte l'inquiétude des astres et des planètes pour la planète Terre et ses réserves d'eau.
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Source La Presse
Morale de cette histoire : « Le partage de la richesse n'existe que dans la mesure ou le riche reste riche et le pauvre reste pauvre » d'un inconnu ou pour reprendre mes ancêtres amérindiens « les blancs ont la langue fourchue , on les a accueillis et ils nous ont tous pris ».