Magazine Société

Iran : L'affaire Clotilde Reiss une pitrerie

Publié le 08 septembre 2009 par Sergeadam
Iran : L'affaire Clotilde Reiss une pitrerie Perdue au milieu d'un grande nombre de dépêches publiées sur le site du quotidien "le Figaro " cette information est une bombe qui accrédite sans le vouloir d'ailleurs les accusations d'espionnage portées par la justice iranienne contre Clotilde Reiss et pour lesquelles elle s'est retrouvée dans le box des accusés à Téhéran. Sarkozy et Kouchner ont qualifié ces accusations de ridicule, mais le manque de retenue et l'absence de professionnalisme dans les discours tant au quai d'Orsay qu'à l'Elysée n'ont fait que donner du poids à ces accusations. Les gesticulations politico médiatiques du père de Clotilde Reiss, qui travaille au CEA, Commissériat à l'Energie Atomique, n'ont fait qu'aggraver le cas de sa fille, d'autant plus que les Iraniens savent très bien également que Mme Reiss mère de Clotilde, fait partie de l'armée française ( quel poste ? mystère ?)
La dépêche
Iran : L'affaire Clotilde Reiss une pitrerie "Bien avant l’arrestation de Clotilde Reiss en Juillet à Téhéran, les services spécialisés du ministère de la Défense avaient averti Bernard Poletti, l’ambassadeur de France en Iran , du risque d’envoyer de jeunes chercheurs enquêter sur des sujets sensibles, alors que les relations entre les deux pays étaient exécrables depuis longtemps. La mise en garde conjointe de la DGSE et de la Direction des renseignements militaires avait été lancée l’an dernier après qu’un étudiant eut passé plusieurs semaines à travailler sur l’influence croissante des gardiens de la révolution dans l’économie iranienne."

Ce que révèle cette dépêche

Iran : L'affaire Clotilde Reiss une pitrerie 1. L'envoi de jeunes chercheurs français en Iran pour enquêter sur des sujets sensibles dans un pays avec lequel, depuis l'élection de Sarkozy à L'Elysée, la Sarkozie entretient des relations exécrables sous emprise du dictat sioniste surtout en ce qui concerne le programme nucléaire iranien. Clotilde Reiss rappelons le a enseigné pendant quelques mois à l'université technologique d'Ispahan très réputée mondialement dans le secteur high tech et des nanotechnologies. Coïncidence? Ispahan est également située à proximité de la ville de Natanz où se trouve les installations nucléaires iraniennes de production d'uranium enrichi. La justice iranienne se basant sur des informations communiquées par les services de contre espionnage iranien, qui surveillait Reiss depuis son arrivée en Iran, l'a accusée d'avoir rédiger un rapport sur le programme nucléaire iranien. Cette information "confidentielle" du Figaro vient donc corroborer les accusations iraniennes.
2. La DGSE et les renseignements militaires français avaient prévenu bien avant cette affaire Reiss des risques encourus. Autrement dit, envoyer des jeunes chercheurs jouer les espions en Iran était complètement irresponsables, pourtant cette décision a été prise au plus haut niveau, au Quai D'Orsay et à l'Elysée, au mépris de l'expérience des services de renseignements français.
3. Cette information arrivée sur le bureau de la Pravda de Dassault-Sarko on ne sait trop comment et qualifiée de "confidentielle" par cette dernière, donc probablement "fuitée" s'apparente à un mouvement d'humeur de la barbouzerie française qui enregistre boulette sur boulette (deux "conseillers" -agents kidnappés en Somalie, l'affaire Reiss...) et n'apprécie probablement pas ce genre de travail de sagoin orchestré par des guignols incompétents, imbus de leurs personnes et travaillant pour le compte d'une puissance étrangère.
Iran : L'affaire Clotilde Reiss une pitrerie Il reste que Reiss, actuellement confinée à l'ambassade de France à Téhéran, risque d'être condamnée à plusieurs années de prison pour espionnage sauf si le gouvernement iranien décidait de politiser encore un peu plus cette affaire et se servir de Reiss comme monnaie d'échange ce qui est fort peu probable. En effet, la principale préoccupation de Téhéran pour l'instant c'est de montrer en interne comme à l'internationale que son système judiciaire est intègre, non politisé, compétent , et que ses décisions doivent être respectées.
Iran : L'affaire Clotilde Reiss une pitrerie Mauvaise nouvelle donc pour Clotilde Reiss qui risque bel et bien de passer quelques années en prison pour avoir voulu imprudemment jouer les Mata Hari au foulard. Sauf de se voir accorder dans quelques mois une grâce présidentielle, bras d'honneur de Mahmoud Ahmadinejad - qui contrairement aux caricatures faites sur lui dans les médias occidentaux à une certaine dose d'humour - au SarkoSioniste.
Source : Palestine Non Violence, d'autres articles sur l'affaire Reiss disponible sur le site

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Sergeadam 37 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine