Voilà l'exemple type de l'attitude qui devrait illustrer les propos du Chafouin que je partage.
Ne venez pas dire que la pornographie n'influence pas l'approche de la sexualité par les adolescents et les jeunes adultes.
S'il faut s'interroger sur la question de la facilité d'accès via Internet, il faut aussi à mon sens réfléchir au contenu en lui-même.
La pornographie semble répondre aujourd'hui à des standards extrêmement masculins et stéréotypés qui n'ont pour autant que peu de liens avec la réalité d'une relation intime.
La femme y est souvent avilie, abaissée au rang d'objet ou soumise à la toute-puissance de l'homme dont les attributs phalliques disproportionnés s'inscrivent dans ce schéma de domination.
Il ne faut pas s'étonner qu'une adolescente de 16 ans croit que pratiquer une "gorge profonde" est un acte nécessaire, courant ou normal dans une relation amoureuse. Imaginez-vous un instant l'image qu'elle se renvoie d'elle-même et des femmes en général.