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Hé bien, j'ai l'impression qu'ils sont tout d'accord !

Publié le 12 septembre 2009 par Anne Onyme

Nathalie Kosciuko Morizet a tenu le 10 septembre dernier un "séminaire numérique pour la croissance numérique". Encore une séminaire, allez vous dire, depuis 10 ans que l'on en fait, nous n'avons pas été bien loin. Pour ce dernier, l'un de ses collaborateurs m'avait invité, mais dans mon état, c'était un peu compliqué pour moi de me rendre dans la capitale. Par contre, s'il y avait eu du très haut débit entre la salle du séminaire et ma chambre à la Musse....
Beaucoup de gens m'ont informé sur ce séminaire, sur que ce qui est dit. L'impression que j'en retire : c'est probablement le bon coup. Tous sont partants même Michel Rocard qui s'est aperçu qu'ils y avaient plus de ménages gröenlandais connectés en trés haut débit que...d'ours...


L'impression que j'ai, c'est que l'on est en train de jouer le début de la pièce et de préparer le peuple. Pas assez d'argent publique ? Alors pourquoi pas un emprunt public dont une partie des fonds seraient affectées au Plan Haut Débit ?... Et là permettez-moi de penser que notre Président de la République ne va pas rester inactif et qu'on l'entendra sous peu. 


Cela fait des années que je prône le haut débit. La première fois que j'en ai entendu parler remonte à novembre 1997. J'avais été invité à l'époque par Cisco à un CIO Summit à Palm Spring en Californie. J'étais le seul français d'une assembée d'une centaine de personnes. Les 2,5 jours de conférence ont été entièrement animée par son CEO : John Chambers : un homme remarquable. Il n'est pas parti après son topo. Non, il est resté toujours avec nous, animant les réunions, s'occupant de la boisson...  Cet homme a loupé sa vocation : il aurait dû faire de la politique ou tu théâtre. John n'était pas seul à manager son séminaire. Il avait des huiles importantes dont son copain Bill Gates (c'est la première fois que j'ai pu discuter avec le Saint Homme)
Et c'est aussi la première fois où j'ai entendu parlé de "broadband". Le soir, au dîner, j'étais à la table de John, et après m'avoir demandé ce que je désirais boire (il est allé me le chercher), je lui ai demandé ce qu'il fallait entendre par broadband. Tout y est passé: fibre optique, laser, routeur, nouvelles organisations de réseaux de télécoms, nouveaux usages, etc...
Et en rentrant, avec l'accord de mon Président André Lévy-Lang, j'ai cherché en France un Vélizy trés haut débit pour tester toutes les applications possibles avec le commerce français et naturellement la finance et tous les autres secteurs de l'activité économique. Il m'a fallu 5 ans pour trouver le politique qui accepte cette expérience : feu André Labarrére, Maire de Pau, à qui je rends ici un hommage appuyé. Je lui avait en fait proposer un plan de développement économique basé sur un réseau optique. Pour lui, je suis allé en Chine, au Japon, à Taïwan, aux USA (on été allé revoir Gates : avoir un labo Microsoft : cela aurait eu de la gueule à Pau)...En fait ce plan comportait la création d'une ville nouvelle à émission de carbone réduite, et une ville gérée entièrement par IP. (4 villes de ce type était déjà en cours de montage dans dans le monde). Osaka aurait certainement été d'accord pour un accord avec Pau pour mettre en oeuvre une couplage sur l'industrie du Robot Humanoïde et autres exosquelette.
Malheureusement André était déjà très malade. Il est décédé en 2006. Le réseau optique de Pau fonctionne, mais on aurait pu faire mieux. D'ailleurs, si mon petit doigt (que j'ai gardé, à la différence de ma jambe) ne me trompe pas, nous avons aujourd'hui un Vélizy broadband tout fait. Il est prêt. Nous allons je pense avoir une stratégie  broabdand en France. Si vous voulez tester des concepts d'agences visiophoniques, de centres d'appels évolués, etc... Je pense que les édiles de Pau seront prêtes à vous accepter.

Autres éléments. Il me semble maintenant que si tout le monde est d'accord et que Sarkozy s'en mêle, la France va bénéficier d'une aura importante. Obama est empêtré dans ses problèmes de santé avec les Républicains. Donc, pour le broadband américain, on verra plus tard. Nos amis européens sont eux aussi en train de roupiller sur ce domaine. Ce qui va permettre aux sociétés Françaises - nos start-ups - de mettre aux point de nouvelles applications qu'elles iront leurs vendre quand elle mettront en place leur trés haut débit. Et je ne vous parle pas des accords croisés que par exemple Alacatel et Huwai pourraient prendre.

Le monde aa changer (en attendant la 3ème Révolution) et la France y a peut être une opportunité qui ne se représente pas plusieurs fois dans l'histoire. On ne change pas un pays avec des méthodes traditionnelles. On change un pays "au bazooka" (si je puis me permettre). Et le bazooka ici s'appelle broadband. Mettez le en plce et laisser faire nos jeunes.


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