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Et pourtant elle tourne

Publié le 12 septembre 2009 par Carmel

Vous connaissez l’histoire. Enfin presque… Mel, Man, Ugo, Gassou et Enzo sont sur un bateau. Au milieu de l’océan. Et un jour, Enzo tombe à l’eau. Qu’est-ce qui se passe ? Mel et Man se jettent par-dessus bord pour l’aider. Tout en tentant d’une main de maintenir le cap du navire pour la famille. Pour le couple Malin Maligne.

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Voilà, c’est toute l’histoire de notre vie. C’est très simple et bien trop compliqué à la fois. C’est toute l’histoire du pourquoi le sport. Du pourquoi ce site Internet. Notre site, le votre. Et comme c’est le votre, il faut que vous sachiez (tout) ce qui nous anime. Pourquoi le sport qui fait perdre des bourrelets à Mel. Qui fait gonfler les biscottos de Man. Qui nous fait rire de nous et de nos petits tracas. Pourquoi le sport donc, souvent abordé sous l’angle du décalé et du superficiel. Peut aussi être dépeint en clair-obscur. Tout en nuances. Pourquoi le sport est indispensable à nos vies. A la vôtre sans doute. A la nôtre sans aucun doute.

Vous ne comprenez pas tout ? Quoi vous ne comprenez rien ?! Explication alors.

Difficile de mêler pudeur, flou de l’objectif, superficialité et… vérité. D’être comme la vie quoi. Pas facile de faire du Nanni Moretti au clavier. Il nous faudrait un bon cinémascope. Moteur. Plan serré sur Enzo. Enzo, 9 ans notre fils cadet, est frappé d’une double peine. Handicapé depuis sa naissance. Malade depuis 3 ans. Une maladie grave de la moelle osseuse. Orpheline et incurable… Qui nécessite des transfusions hebdomadaires. Et des hospitalisations quasi-mensuelles et de plus en plus fréquentes à mesure que la maladie gagne du terrain pour traiter des infections bactériennes à répétition, que son système immunitaire ne lui permet plus de combattre. Un enfer au quotidien. Sauf qu’après l’enfer, y’a plus rien. Enfin je crois. Alors que pour nous, après l’enfer y’a demain. Et après-demain. Et Ugo. Et Gassou. Et nous. Et le sport… Le sport comme exutoire. Le sport comme défouloir. Le sport comme un combat. Le même que celui que mène Enzo pour rester avec nous. Le sport qui permet de se ressourcer, le sport qui permet d’oublier. Un marathon c’est 42,195 kms hors du temps. En état d’apesanteur. En liberté absolue. Un cours de fitness, c’est de la musique, du bruit et de la fureur. Qui ne signifient rien. Ou qui signifient tant. Etre simplement  comme toutes les autres. Pendant 45 ou 60 minutes. Ne plus être la mère de, celle qu’on voit toujours comme un exemple, maman courage, ai-je entendu… Mais à laquelle, pour rien au monde, on voudrait que la vie nous oblige à ressembler. Ne plus être la mère de, pour redevenir ensuite plus aisément. Plus facilement. La maman dont ils ont besoin. Ou la femme qu’il aime.

Rangez vos mouchoirs s’il vous plait. Gardez-les pour la grippe A. Vous savez tout désormais des contradictions. Des addictions. De Malin Maligne. Parce que la vie est comme çà. Non, on reprend. Parce que notre vie est comme çà. C’est toute cette force et cette énergie souvent dérisoires mais vitales qu’on souhaite vous communiquer. Parce que, quoi qu’il arrive. Quoiqu’il nous arrive. Il faut bien qu’elle continue à tourner. La terre. Alors n’oubliez pas de payer votre taxe carbone et de faire des économies. Avec Stef on a un projet à vous soumettre très vite…

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