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Les "affaires" et les médias, qui invente quoi ?

Publié le 04 octobre 2007 par Spies Virginie

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Hier et ce soir, France 2 diffusait la fiction s'inspirant de faits réels, "Notable donc coupable", fiction s'inspirant largement de l'affaire Baudis, découlant de l'affaire Alègre. A la suite de la fiction de ce soir, un numéro de Mots Croisés se penchait sur la question de l'emballement médiatique dans ce genre d'affaire.
Ce qui est très frappant dans la fiction et les discussions au cours de l'émission, c'est l'importance des journalistes et leur rôle. On le constate également dans d'autres programmes qui, comme Faites entrer l'accusé, montrent le rôle important et grandissant des journalistes dans les affaires de faits divers, de meurtres ou de rumeurs. Plus que des témoins, ils deviennent des acteurs des faits qu'ils racontent.
Comme l'a noté Florence Aubenas, l'enquête journalistique aujourd'hui s'intéresse essentiellement à la parole des victimes. Dès lors, dans le cas de l'affaire Baudis ou celle de Outreau, c'est l'émotion qui prime, bien loin de la raison. Le pouvoir des médias, dans ces cas particuliers, est un pouvoir extrêmement fort. Durant l'enquête, il est fréquent que ce soient les journalistes qui informent les victimes ou les autres protagonistes (ce aussi fût le cas dans l'affaire Gregory). Le discours des médias durant cette enquête est lui aussi doté de pouvoir, dans le sens ou ces médias peuvent faire ou défaire les réputations, et s'emballer les uns les autres, dans une surenchère médiatique. Souvent, on constate que le système


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