2 réponses
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C'est une adaptation de l'organisme à l'exercice. L'activité physique s'accompagne d'une perturbation de la constance du
milieu intérieur de l'organisme.
2) Surcompensation et
programmation de l'entraînement
Ce
principe stipule que l'amélioration des qualités est maximale si la nouvelle sollicitation intervient pendant la phase de surcompensation. Dès 1965, L.P. Matveiev indiquait l'importance de
combiner l'alternance des séances avec les périodes de repos de façon telle que chaque séance intervienne au moment où les capacités de travail sollicitées par une séance de même type ont été
régénérées voire augmentées (shéma 1).
Cependant il est possible d'organiser l'alternance des sollicitations et des récupérations de façon à ce qu'un nouvel exercice intervienne sur un fond de récupération
incomplète. Ce fonctionnement provoque une accumulation de fatigue censée déclencher une surcompensation plus
importante appelée hyper-compensation..
- Une récupération suffisante en fonction de l'exercice réalisé
- Selon le monde scientifique, à niveau de travail comparable, le temps de surcompensation varie selon la qualité sollicitée. Elle intervient après
:
Cette 1ère critique prévient alors du danger qu'il
peut y avoir à se fier unqiuement à ces temps théoriques de surcompensation. Et puis si vous décidez d'appliquer ce principe, que faites-vous ? Un exercice de vitesse chaque jour ? un exercice de
résistance tous les 2 jours ? Un exercice d'endurance tous les 3 jours ? Vous risquez d'être épuisé !
- Avantages psychologiques ( mais pas pour tout le monde ! ) d'ou l'intérêt de tester et de conclure que....L'avantage de cette séance est de ''basculer''
dans la compétition car le début d'une compétition ne démarre pas au coup de sifflet, au coup de pistolet du starter mais bien avant !
L'inconvénient : des sensations négatives, peuvent altérer l'état de confiance de l'athlète.
- Avantages physiologiques ? un phénomène de surcompensation, (comme l'indique Francis Dujardin, Coach WTS, dans les
commentaires) pourrait survenir et nous mettre dans de meilleures dispositions le jour de la course
1 ) La Surcompensation...qu'est ce ?
Cette altération persiste bien après la fin de l'exercice. Ce n'est que progressivement que le corps parvient à retrouver une stabilité de toutes ces fonctions. Si la récupération le permet, ce
retour à l'équilibre s'accompagne d'un renforcement des systèmes fonctionnels engagés dans l'exercice. Comme si ces systèmes biologiques avaient appris à mieux faire face à un éventuel retour de
telles conditions de fonctionnement.
La surcompensation est le nom donné au rétablissement des systèmes fonctionnels de l'organisme à un niveau supérieur à celui d'avant
exercice.
Schéma
1 : surcompensation ( en vert)
Schéma 2 : absence de surcompensation ; risque de surentrainment (en rouge)
3) Les conditions d'une surcompensation
- Pour obtenir une surcompensation, l'exercice doit avoir une intensité suffisante. En dessous d'un certain seuil, l'exercice n'a pas d'effet sur les qualités physiques.
12 à 24 heures pour des exercices de vitesse
24 à 48 heures pour des exercices de résistance
48 à
72 heures pour des exercices d'endurance (puissance aérobie)
4)
Critiques et limites de ce principe
Le moment exact de la surcompensation est difficile à cerner avec
exactitude. En plus de sa dépendance à la charge de travail, il dépend aussi de l'impact ressenti par un organisme. Nous pouvons dire que pour un athlète en forme, il y a de bonnes chances pour
que le temps de récupération s'approche des chiffres forunis.
5) Séance la veille d'une compétition ?
Pour les 3 - 4 jours qui précèdent une compétition, là tout colle ! Une seule séance, une qualité sollicitée, celle intervenant dans la
compétition.
Un seul principe : 24 h pour la vitesse, 48 h pour la résistance, 72 h pour l'endurance.
Chacun se fera son opinion sur cette pratique en gardant à
l'esprit l'idée selon laquelle ce n'est pas parce qu'un principe est vrai une fois qu'il est vrai chaque fois.
Magazine Bien-être
Suite à ma dernière conférence au CAF DSA en
compagnie de Francis Dujardin (coachWTS) et Sébastien sxay (athlète de haut-niveau), des compléments d'explication m'ont été demandés concernant l'intérêt de s'entrainer la veille d'une
compétition.