de l’iPhone

C’est depuis la salle d’attente d’un dentiste où j’avais obtenu un rendez-vous en urgence que j’ai suivi, sur mon téléphone minuscule, la première présentation de l’iPhone par Steve Jobs, en Janvier.

Dès le lendemain, tous ceux que j’ai croisés savaient que j’en étais déjà fan.

Plus tard, pendant le printemps, et alors que tout à son sujet était encore secret, j’ai eu l’immense chance de pouvoir l’essayer quelques minutes. C’était décidé, je l’achèterai dès qu’il serait disponible en France.

Quelques semaines après sa sortie, les solutions de désimlockage étaient en bonne voie, et le responsable d’une des équipes chargée de les contrer me disait son pessimisme.
Par respect pour eux et conscience professionnelle, je n’ai pas ramené d’iPhone de mes voyages aux États-Unis.

Je pensais, naïvement et tout encore émerveillé par cet objet, qu’il serait en vente dès l’automne en France, avec des forfaits identiques à ceux proposés aux États-Unis.

Et puis non, pas d’iPhone à l’Apple Expo, Orange qui se fâche avec Apple, des déclarations contradictoires, et au final un maigre espoir de le trouver en vente avant Noël.

S’il n’y a pas de progrès, je vais finalement devoir faire ce que je m’étais interdit, par respect pour mes clients américains et français, et pour que l’iPhone reste un objet magique qui fonctionne sans aucun bricolage, je vais demander que l’on m’en ramène un des États-Unis, ou d’Angleterre. Même si quelques semaines plus tard, la version 3G sera disponible.

Parce que dès le premier jour, j’ai su que c’était ce dont j’avais besoin, parce qu’il est beau, et parce que par fierté et jalousie, je ne peux pas laisser tout le monde autour de moi en avoir déjà un.