Le singe a vu les hommes naître
Insensiblement les yeux morts
Et puis lentement se repaître
Des animaux aux larmes d’or.
L’oeil du singe ouvert sur l’abîme
Verra l’homme carbonisé
Sur des montagnes de victimes
Juste à l’instant d’agoniser.
(Bernard Dimey)