Lundi, suite à une sympathique invitation de 2K Games, je me suis rendu dans un lieu de la capitale pour tester le mode co-op de Borderlands. Le FPS déjanté de Gearbox aux accents de RPG était présenté dans une version multijoueurs, jouable à quatre. Manette en main, voici un rapide compte-rendu du jeu. Pas de screenshots car nous n’étions pas autorisés à prendre les écrans en photos :-(.
Borderlands propose de base quatre personnages aux caractéristiques propres : Lilith, qui peut se rendre invisible pendant plusieurs secondes et déclencher une onde de choc à sa réapparition, qui est le seul personnage féminin du jeu, Roland, un ancien soldat, Brick, un humain à la musculature exagérée et au pantalon moulant (!) et enfin Mordecai, un sniper.
Bien sûr tous ces personnages possèdent chacun leurs propres pouvoirs. Ils peuvent, à la façon d’un RPG, augmenter leur niveau d’expérience au fil du jeu et acquérir aussi de nouvelles capacités.
C’est Lilith que j’ai du apprendre à maîtriser au cours de cette session de près de deux heures.
Rien de bien exceptionnel côté gameplay : la prise en main est bonne mais j’avoue avoir eu un peu de mal au début avec la visée. Un point intéressant outre la possibilité pour moi de me rendre invisible (apparemment une fois par partie) : une sorte de pouvoir magique à utiliser au contact des ennemis. Pas très efficace par contre. Selon le perso dont on dispose, on va pouvoir emmagasiner plus ou moins d’armes ; pour Lilith, ce serait plutôt moins d’ailleurs.
Même si on a commencé avec un niveau d’expérience assez élevé, des ennemis apparemment inoffensifs, comme cette sorte de gros scarabée, ont été plus coriaces que prévu au gun, beaucoup moins lorsqu’il s’agissait de leur rouler dessus :-).
Le style visuel de Borderlands est assez déroutant au départ : comme à la façon d’un XIII, le FPS est en cell-shading (voir sur la vidéo ci-dessous), qui présente les personnages du jeu. Certaines couleurs sont volontairement criardes, allant vers le mauve dans le niveau de la grotte par exemple. Mais on aura bien compris que ce jeu ne se prend pas au sérieux.
Les maps dans Borderlands sont plutôt grandes et il s’avère que la planète Pandore propose des paysages suffisamment variés : grottes et déserts ont pu être testés plus particulièrement, avec passage dans des “villes” et des canyons, à pied ou en véhicule (façon manga SF d’ailleurs et pas très maniables). En co-op, il faudra relier certains points de la carte et activer des “portes” vers les niveaux suivants.
S’il faut entrer dans le menu pour afficher la carte du jeu, une boussole s’affiche en permanence à l’écran. Pour ma part, je ne l’ai pas trouvée pratique sur le coup. J’avoue m’être perdu une fois (!) et m’être fait abandonné par mes camarades de jeux qui s’étaient fait la malle en véhicule… C’est resté bon enfant cepedant, je vous rassure : comme ils devaient activer un point qui se trouvait à l’autre bout de la carte et qu’ils devaient repasser par là où j’étais, ça m’a permis d’aller avant eux au point de chute et de nous faire passer au niveau suivant :-).
Les ennemis étaient plutôt coriaces comme je l’ai ditplus haut, et variés : insectes rampants, volants ou sautants, mutants et autres ennemis dégénérés. Ces derniers laisseront des items derrière eux une fois que vous les aurez tué. Pour récupérer ces bonus (munitions, trousse de secours, argent, etc.), il faudra s’en approcher et appuyer sur le bouton qui s’affiche à l’écran, X en l’occurrence pour cette version. Pas très pratique je trouve.
Cette première prise en main de Borderlands a été positive. J’ai juste noté un petit bug d’affichage des bras de Lilith à un moment alors que j’étais dans la tourelle du véhicule et que celui-ci avançait. Pas d’autres bugs a priori.
Pour résumer cette première approche, on pourrait dire que ce Borderlands est un peu borderline dans le monde des FPS :-).
Il ne reste plus maintenant qu’à attendre octobre pour savoir à quoi s’attendre avec le mode solo.