« L’ONU ce machin… » aurait déclaré De Gaulle avec son légendaire sens de la « formule qui tue » et au grand dam des bien-pensants de l’époque. Force est de constater que la citation n’a rien perdu de son actualité. Les Nations Unies sont toujours incapables de prévenir ou de résoudre les conflits qui ensanglantent régulièrement la planète mais offrent toujours une tribune complaisante à tout ce que le monde compte de dictateurs petits ou grands : Ahmadinejad ou la famille Castro pour ne citer que les plus en vues.
Que le projet américain d’une gouvernance mondiale porteuse de paix et de prospérité qui a présidé à la création de l’ONU soit au mieux une utopie vieillotte, au pire un leurre coûteux est une évidence qui, en temps ordinaire, ne mériterait même pas un billet de « Restons Correct ! ».
Si cette désignation annoncée fait débat ce n’est évidemment pas parce que ce gentleman s’est avéré incapable de favoriser le commerce de la (vraie) galette-saucisse aux abords des pyramides de Gizeh ni parce que Josette et Marcel ont été plutôt déçus par les boutiques de souvenirs des musées locaux. C’est parce que le personnage a fait publiquement part de son intention de brûler personnellement les livres rédigés en hébreu qu’il trouverait dans les bibliothèques.
Bel exemple d’ouverture culturelle qui méritait sans doute la récompense d’une confortable sinécure internationale. Ce n’est même pas de l’antisémitisme ordinaire, c’est de la connerie chimiquement pure.
Avec Farouk Hosni à sa tête on a compris que le patrimoine de l’humanité serait dans de bonnes mains. Du type de celles qui brûlent au nom de la gouvernance culturelle mondiale tout ce qui n’a pas l’heur de leur convenir, d’être suspect d’incorrection politique ou plus simplement tout ce qu’elles sont incapables de comprendre.