Ligue des Champions | OL - Fiorentina : L'analyse

Les statistiques du match (source : lequipe.fr)
Possession de la balle : 60% - 40% en faveur de l'OL
Tirs : 14 pour l'Olympique lyonnais, dont 6 cadrés, 5 contrés
10 pour la Fiorentina, dont 2 cadrés, 4 contré
Corners : 9 pour l'OL, 8 pour les florentins
Fautes : 18 pour Lyon, 20 pour Florence
Hors-jeu : 2 pour l'OL
Les joueurs lyonnais
Le lyonnais du match : C'est Jérémy Toulalan qui gagne la palme du joueur le plus méritant de la rencontre, côté lyonnais. Positionné dans un rôle inhabituel de défenseur central à cause de la défection tardive de Mathieu Bodmer (adducteurs), l'international français a été impérial tout au long de la soirée, intervenant  notamment en début et fin de rencontre sur des actions chaudes florentines. Les avis sont d'ailleurs unanimes à son sujet dans la presse nationale de ce matin (8/10 dans l'Equipe, 8,5/10 selon LyonCapitale, 7,5/10 pour FootMercato).
Le(s) meilleur(s) gone(s) : Après la prestation d'Aly Cissokho de ce mercredi soir, on comprend mieux l'acharnement rhodanien pour le faire venir cet été. Intraitable défensivement, il a beaucoup oeuvré lors de la seconde mi-temps pour tenter d'apporter le surnombre en attaque. Indiscutablement son match réference de la saison, qui laisse augurer de bonnes choses pour la suite.
Deux mentions spéciales pour Kim Källström (auteur de la passe décisive et en réègle générale d'une rencontre pleine) et Sidney Govou, très rémuant sur le front de l'attaque et qui aurait pu marquer à plusieurs reprises sans un match "international" de Sébastien Frey.
Le(s) déception(s) gone(s) :
Pour son premier match de Ligue des Champions, Bafétimbi Gomis n'a jamais su trouver les clefs pour se défaire du marquage de la défense italienne. Hugo Lloris a quant à lui montré moins de sérennité qu'à l'accoutumée.Et Jean II Makoun, certainement éreinté par sa sélection internationale et son match de samedi, n'a pas fait oublier la Toul à la récupération.
La prestation lyonnaise
Le(s) point(s) négatif(s) : Il aura fallu attendre l'exclusion méritée de Gilardino pour voir l'OL prendre l'ascendant sur une excellente équipe de la Fiorentina. L'OL a certainement pris une petite leçon médiatique (le show "l'OL est plus fort" de Prandelli), physique et tactique, avec son pressing haut et sa rugosité de la première mi-temps qui a fait déjouer l'Olympique lyonnais.
Le(s) point(s) positif(s) : La saison dernière, l'OL aurait certainement perdu un match si mal embarqué. Mais cette année, la force mental et collective de l'Olympique semble capable de forcer le destin d'une rencontre en toute circonstances. Si Lyon gagne même en jouant aussi mal, on peut certainement commencer à rêver de la Ligue des Champions... :)
La note du match : Une première mi-temps largement dominée (et copieusement et justement sifflé à la pause), une seconde période à l'image du but, c'est à dire poussive et sans magie. On ne gardera de ce match que le souvenir des trois points gagnés. Note : 3/10