Les lecteurs de ce blog se souviennent du récit de l'épandage sauvage réalisé par une entreprise délégataire de la CASE (agglomération Seine-Eure) il y a quelques mois. Le maire de la commune avait alerté les autorités compétentes et des prélèvements avaient été opérés qui ont permis d'analyser les effluents trouvés dans le réseau d'eaux pluviales. Il ressort que les déchets liquides analysés contenaient des hydrocarbures et que jamais ces déchets n'auraient dû être rejetés dans le réseau des eaux pluviales ni dans celui des eaux usées.
Une faute personnelle a mis en cause l'un des deux employés de la société délégataire, Véolia Propreté, et les responsables de la CASE ont décidé de passer un accord nouveau avec la société interdisant (la loi existe déjà) ces rejets et surtout obligeant le délégataire à diriger les déchets vers des stations spécialisées. Il faut savoir que ni la station d'épuration de La Haye-Malherbe ni celle de Louviers ne sont équipées pour traiter des déchets liquides contenant des hydrocarbures. La CASE a même prévu des contrôles inopinés mais il faudra des moyens humains pas forcément suffisants en nombre aujourd'hui.
Malgré les cris d'orfraie du président de la CASE, nous avons donc eu raison de rendre public un acte illégal et compris comme tel. Il est même étonnant que le président n'ait pas pris l'initiative de rendre publiques les analyses et les mesures destinées à éviter la répétition de faits suffisamment graves qui méritaient d'être mis à la connaissance des citoyens et des usagers.