Départ peu après 17H30 de la rue de Saurupt.
Obligé de me rendre au centre pour faire des courses j'emprunte l'avenue du Général Leclerc pour rejoindre la place des Vosges. Je m'engage rue Saint-Dizier dans le large couloir de bus également autorisé aux vélos. C'est encore praticable. A partir du marché couvert cela commence à se compliquer : des piétons qui traversent n'importe où et des véhicules garés en double fil à hauteur du Hall du Livre. Forcement les voitures obligées de les éviter mordent largement dans le couloir de bus.
Le croisement rue Saint-Dizier – rue Saint-Jean est franchi en évitant quelques piétons daltoniens. A hauteur de l'ancien cinéma Le Rio (les plus anciens reconnaîtront, pour les plus jeunes c'est en face de la librairie la Sorbonne) j'emprunte la bande cyclable qui est systématiquement squattée par des voitures (ce bout de bande cyclable ne sert à rien ; autant le supprimer), je m'arrête au feu rouge à hauteur de la rue Gambetta, me glisse tant bien que mal (c'est pourtant pratique les sas vélos, pourquoi ne pas les généraliser ; si cela n'est pas possible le minimum est de les retracer lorsqu'une chaussée est rénovée – cf rue de Saint-Lambert) sur la gauche pour récupérer un peu plus loin la bande cyclable de la rue Stanislas. Je préfère faire ainsi car continuer sur la bande cyclable jusqu'à la hauteur de la rue Sainte-Catherine et ensuite tourner pour récupérer la rue Stanislas serait suicidaire !
Petit aparté : en me glissant sur la gauche de la chaussée (je suis toujours rue Saint-Dizier pour ceux qui auraient décroché) je me positionne juste à côté de deux motards de la police nationale. Nous sommes rejoins par une autre cycliste téméraire et bien avant que le feu ne passe au vert (il est donc toujours rouge !) les deux cyclomotoristes, sensés montrer l'exemple et respecter le code de la route, démarrent à toute allure pour aller stationner quelques mètres plus loin ! La cycliste me regarde et me dit : « si nous étions passés au rouge il est certain que nous aurions été immédiatement verbalisés ! ». Fin de l'aparté.
Me voilà sur la bande cyclable de la rue Stanislas en direction de la gare (bande cyclable recommandée, entre autres, par la ville de Nancy pour éviter l'axe Saint-Jean / Saint-Georges ; cf le Nancy Mag de décembre 2008). Là encore les voitures la squattent allégrement. J'arrive au feu rouge à hauteur de la place Dombasle juste à côté d'un bus. Le feu passe au vert, j'ai le malheur de démarrer quelques secondes après lui, il tourne à gauche, je veux aller tout droit, il m'a vu, il insiste, je n'insiste pas !
Arrivé en haut de la rue Stanislas la bande cyclable s'arrête nette sur l'échafaudage installé pour la rénovation de la porte. N'aurait-on pas pu trouver un petit aménagement pour les vélos ?
Passage rue Raymond Poincaré (bande cyclable toujours squattée) pour rejoindre le passage de la Rame, la rue du Grand Verger puis la rue Notre Dame des Anges.
Après c'est relativement tranquille jusqu'à la maison même si la possibilité de faire une piste cyclable sur le trottoir de la rue Anatole France mériterait d'être étudiée !