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Bundesliga : Faut-il… Hoffenheim?

Publié le 18 septembre 2009 par Vinz

Après une dernière saison riche en évènements plus ou moins heureux, l’heure est désormais au bilan, ou plutot aux interrogations. Qu’en est il et qu’en sera-t-il d’Hoffenheim cette saison ? Voici des axes de réflexions

Faut-il … admirer… Hoffenheim ?

Rapide historique que tout le monde connait déjà. Hoffenheim est une commune de 3.000 habitants situé de le Land du Baden-Württemberg, à proximité de la ville de Heidelberg. Dans les environs, à Walldorf précisément, la société de logiciels financier pour entreprises SAP a son siège social. Son fondateur, Dietmar Hopp, qui a fondé cette entreprise avec 4 anciens collégues de chez IBM, a joué au TSG Hoffenheim pendant toute son enfance, et ce club devint rapidement son club de coeur. Au début des années 90 Dietmar Hopp fait rire tout le monde en prétendant amener le TSG Hoffenheim, à l’époque club pensionnaire de Kreisliga, soit l’égal d’un club de district, à la victoire en Ligue des Champions. Il décide à cette époque de soutenir financièrement le club, notamment dans les infrastructures et la formation. De fil en aiguille, le club va gravir les échelons des ligues du football Allemand pour parvenir en première division cette saison. En homme d’affaire expérimenté et intelligent, il ne fera venir aucun joueur de renom, mais préférera investir dans le poste d’entraineur en faisant venir Ralf Rangnick, fraichement débarqué de Schalke 04, alors que le club vient de monter en troisième division. Il fera venir des joueurs de grande qualité, mais n’ayant pas encore percés (Ibisevic, Ba…). Le reste de l’effectif vient surtout de la formation, qui était une des priorité de Dietmar Hopp. Ainsi, un club venu de nulle part, et sur lequel personne n’aurait misé un centime, a fait trembler la Bundesliga pendant la période des matchs allers de la saison 2008/2009.

… détester… ?

La notion de club culte est très présente en Allemagne, comme je l’ai très souvent mentionné dans mes précédents articles. Le TSG Hoffenheim a tout pour être l’anti club culte par excellence. Aucune histoire, et une arrivée au sommet par l’apport financier d’une seule personne voulant réaliser un rêve d’enfant. Ce club n’aura jamais eu à se soucier de trouver des fonds pour atteindre ses objectifs. Alors que les autres clubs raclent les fonds de tiroir pour trouver des capitaux lorsqu’ils doivent jouer en division supérieur, notamment pour la réfection de leur stade afin qu’il puisse être homologué, Dietmar Hopp offre un stade flambant neuf. L’hostilité à ce club se manifeste depuis quelques années maintenant, et pas depuis cette saison seulement, comme il est coutume de dire. Déjà dans les divisions inférieurs, sur l’air de notre fameux « on est les champions », les supporters des autres clubs scandaient des « Dietmar Hopp bezahlt » (Dietmar Hopp paie).

Dans les tribunes, cela reste relativement calme. Alors que les fans font souvent, voire toujours, partie intégrante de la légende du club, on ne peut pas dire celà de ceux du TSG. La tradition se transmet de générations en générations, mais ce club devenu professionnel il y a à peine 5 ans n’a pas connu de période de « vache maigre », où le soutient des fans, et leur participation à son sauvetage ont écrit cette légende. De toute façon, il y aura toujours quelqu’un pour remplir les caisses en cas de coup dur…

… ignorer… ?

Le club fut à la mode, mais toute fait son temps et passe plus vite qu’elle n’arrive. Meilleur club des matchs aller, Hoffenheim fut ensuite l’un des moins bon de la secone partie du championnat. La blessure de Vedad Ibisevic, meilleur buteur du championnat, reléguant tous les autres prétendants à plusieurs longueurs, fut un véritable coup de massue pour le club. On était loin de penser que le club puisse être dépendant d’un seul joueur tant l’effectif était impressionant, et le collectif bien huilé. L’effectif est bon, mais manque d’expérience, et il se sentait peut être un peu trop invinsible. L’alarme fut donné trop tard par Ralf Rangnick, déclarant que ces « petits cons » devaient redescendre sur terre. La victoire était devenu trop facile à leurs yeux. Pire, elle était comme acquise avant même d’avoir joué le match. Désormais, le club vaut, au mieux, une place en première partie de tableau, et la victoire suprême est encore loin d’être à leur portée. De plus, dans sa mentalité d’homme d’affaire, il a déclaré en début d’année que si une entreprise faisait moins de bénéfices, il était normal que les salariés soient moins payés. Disait il celà pour les salariés de SAP ? Ou pour les salariés dans n’importe quelle entreprise ? Ou celà vaut il aussi pour des joueurs d’une équipe de football ? De Hoffenheim par exemple ?! Ce genre de déclartion n’est pas exactement ce qui pourrait motiver une éventuelle nouvelle recrue à porter les couleurs du TSG.

… craindre… ?

Malgré tout, Hoffenheim fait peur. Même pendant les matchs retours, tout le monde craignait le reveil du club, chacun en espérant qu’elle ne se manifeste pas contre son équipe. Plus que du talent, c’est une véritable envie de jouer qui caractérise le club. En regardant de près les matchs, on s’aperçois surtout que le club a joué de malchance pendant la seconde partie du championnat. Contre le Werder Brême, ils ont tiré 3 fois sur les barres, mais le score resta nul et vierge. Mais la chose la plus importante est la suivante. Dietmar Hopp a déclaré très tot qu’il allait atteindre le firmament avec Hoffenheim, alors que le club ne se situait que dans les dernières places des dernières divisions Allemandes. Le club est désormais en première division, prête à relever le défi de se qualfier pour une place Européene en fin de saison. Il m’est d’avis que ce n’est pas si près du but que Dietmar Hopp va baisser les bras, bien au contraire !


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