Houlà, ce pourrait être le titre d’une thèse de troisième cycle… Non, je vous rassure.
Hier soir, à la Villette, à deux pas de la Cité de la Musique à Paris, le Cabaret Sauvage accueillait le quarantième anniversaire de Woodstock, le concert mythique d’une année 69 que Gainsbourg certifiait “érotique”.

La délégation du CICR en France y était associée, les producteurs de la soirée tenant à ce que le “gardien du droit humanitaire” puisse y donner de la voix.
Je vous rassure, Laurent Corbaz et moi n’avons pas chanté.
Juste fait le grand écart en préambule du concert ; une courte intervention sur orthodoxie CICR-droit humanitaire et contre culture Flower Power.
Après tout, en attendant la paix veillons à limiter les dégâts de la guerre, vous savez le fameux principe d’Humanité, socle du droit international humanitaire qui protège les civils, les blessés, les détenus.

Dans les archives du CICR, à l’année 1969, il y a le Viet Nam, il y a le Biafra. Le Viet Nam reste l’indignation chantée à Woodstock, le Biafra, lui, ouvrit une ère d’engagement plus radical avec la création de Médecins Sans Frontières.
Bref, hier était un clin d’oeil, avec Le Baron et le Cercle, La Grande Sophie, Mademoiselle K, Mareva Galanter et d’autres artistes venus rendre hommage à leurs aînés, Bob Dylan, Joe Cocker ou encore Mélanie. De la bonne reprise en général.

Laurent et moi avons bien ri.
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