Récemment la police cantonale vaudoise a vu arriver à sa tête un nouveau chef qui à l’époque où il ne l’était pas encore et dans son ancienne fonction pouvait parfois sembler affecté de daltonisme sélectif, surtout s’agissant de Securitas ou de plaignants alter-mondialistes.
Rien à voir bien sûr avec ses capacités reconnues par cette chère et pulpeuse Jacqueline de Q.
Depuis qu’il est en place, il se cantonne dans un mutisme de circonstance : il devra en effet contre mauvaise fortune faire preuve de cœur au lendemain des votations du 27 septembre, en dirigeant un « machin » policier vaudois qui sera soit unique soit unifié mais en toutes hypothèses bordélique.
Et les très récentes frasques (bien sûr contestées) de gendarmes yverdonnois qui n’ont pas hésité à deux reprises à foncer contre des gentils motards innocents au volant d’un véhicule, le tout en étant plus qu’éméchés, donne une excellente image de ce qu’est et ce que sera la police cantonale sous l’égide de d’Artagnan : des mousquetaires au cerveau aussi lourd qu’un petit pois mais régnant de façon stupide et arrogante avec l’appui de leur hiérarchie sur le vulgum pecus vaudois, qui n’aura donc qu’à bien se tenir.
Car de fait, que la police soit unifiée ou unique, qu’elle compte encore ou non dans ses rangs des mousquetaires communaux qui ne travaillent que de 8 h à 17 h au plus, elle restera la police, ce corps de privilégiés toujours à l’affut d’une récrimination supplémentaire mais qui ne sert en réalité à rien ou presque.
Pour se convaincre de ce qui précède, il n’y a qu’à entrer dans un poste de police vaudois périphérique et à demander quelque chose. La réponse est invariablement la même : « mon collègue compétent (pas intelligent donc, juste compétent à raison de la matière ou/et de son envie du moment) n’est pas présent, veuillez repasser un autre jour quand il ne sera pas « en intervention ».
Et en fait d’intervention, hormis les accidents de circulation, le fameux collègue est souvent impliqué dans une intervention qui sent très fort l’arrière-salle de bistrot. Au point même qu’on facilement peut cartographier les repaires de gendarmes « en intervention » mais en réalité tranquillement en train de refaire le monde au bistrot, à leur plus que modeste hauteur.
Tout ça pour dire que ni la police unique de d’Artagnan, ni la police unifiée de Jacqueline de Q ne convainc quiconque : un bazar ou un foutoir, voici le choix offert au choix du peuple vaudois le 27 septembre.
Qui ferait donc bien de se souvenir que l’une ou l’autre solution est bancale et que toute réforme du système policier vaudois passe par un nouveau système de pensée à inculquer aux pandores, bleus ou verts, et par un nouvel état d’esprit à forger (inutile d’espérer un once supplémentaire d’intelligence, simplement pour imaginer embrasser ce métier il faut sérieusement en manquer)
Ce n’est qu’une fois cette lourde tâche accomplie et une fois les plus noirs des moutons armés chassés de leurs postes qu’une véritable réforme utile sera possible.
Mais vraisemblablement pas avant 10 ans au moins au train ou le parlementaire vaudois de base réforme.