Remplaçons le papillon par le caporal stratégique et traitons le problème, par analogie avec le raisonnement de Lorentz.
Une action d'un caporal en opération peut-elle avoir une répercussion stratégique ?Deux propositions :- si une action d'un caporal en opérations peut avoir une répercussion mondiale alors, il en va de même de toutes les actions de cet individu et de tous les autres caporaux stratégiques sur le terrain
- si l'action d'un caporal stratégique peut avoir une répercussion mondiale, elle peut aussi l'empêcher
Il me semble qu'il faudrait donc garder à l'esprit de la notion de caporal stratégique originelle (Cf. général Krulak). Il est nécessaire de former les soldats et les cadres au niveaux les plus bas pour qu'ils puissent faire preuve d'initiative, de sens du commandement et, ainsi, combattre si besoin de manière très décentralisée.Pour le reste, la notion de friction résume beaucoup de choses et il ne serait pas réaliste de demander à tous les soldats d'être parfaits, en situation opérationnelle. Ils ont beaucoup à faire, sans assumer sur leurs épaules les conséquences stratégiques potentielles (même désagréables) de leurs actes qui sont gérées, normalement, par leur commandement dont c'est la responsabilité.
