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The French Model…..ou l’exception cul. française

Publié le 03 septembre 2009 par Aldebx

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Richard W. Rahn

Richard W. Rahn est senior fellow au Cato Institute et président de l’Institute for Global Economic Growth.

Ajoutés aux cato.org le 26 août 2009

Cet article est paru dans le Washington Times le 26 août 2009

Pourquoi  la France semble à priori rebondir plus rapidement de la récession que les États-Unis?

La France a longtemps été connu pour avoir une économie qui a souffert de trop d’ingérence de ses différents gouvernements: Les impôts trop élevés allié à une activité syndicale inepte, destructrice. Pourtant, cela a augmenté de 1,4 % au deuxième trimestre de 2009, tandis que l’économie américaine a continué de baisser.

Les États-Unis et l’Angleterre ont eu les plus fortes “relances” dues aux différents programmes de ces grandes économies (telle que mesurée par l’augmentation des dépenses publiques et des déficits cela par rapport au produit intérieur brut) et pourtant ils ne se positionnent pas aussi rapidement que voulu vers un rétablissement par rapport à la plupart des autres pays qui avaient beaucoup de petits programmes de relance voire même aucun.

Beaucoup, y compris votre serviteur, ont fait valoir que les fortes augmentations des dépenses publiques sont plus susceptibles de causer, plutôt que de guérir, les problèmes, de même que de telles politiques ont conduit durant la Grande Dépression des années 1930 à une période beaucoup plus longue de baisse.
En dépit de faire mieux que les États-Unis et le Royaume-Uni pour le moment, la France est encore loin d’être un modèle innovant pour une bonne politique économique. Son taux de croissance économique a pris du retard sur celles des États-Unis, le Royaume-Uni, l’Irlande ainsi que de nombreux autres pays européens pour la plupart des trois dernières décennies, en grande partie parce qu’elle ne fait pas les réformes économiques que les autres ont fait. Il semble, cependant, qu’une prise de conscience croissante chez les Français  aurait pour volonté de faire mieux.

Ces dernières années, un certain nombre de marché pro-free-think tanks et d’ associations de contribuables ont été formés en France, et leur efficacité et leur impact  sont clairement en augmentation. Ces groupes sont par exemple:  l’Institut Economique Molinari, l’Institut d’études économiques-Europe, l’Institut de Formation Politique, Contribuables Associés (Association des contribuables français), etc…

En partie et cela suite à leurs efforts, la France a fortement réduit son “revenu d’entreprise taux d’imposition” de sorte qu’il est de nos jours inférieur au taux américain. La France a également réduit ses taux d’impôt vis à vis des particuliers de sorte que beaucoup de Français paient désormais une baisse du taux d’imposition maximal que ne le font les contribuables de New York, comme en Californie voire de nombreux autres Etats américains.

Si l’impôt porté à la hausse des taux proposés par l’administration Obama ainsi que par le Congrès démocrate passe par la loi, tous les Américains les plus riches vont payer la hausse des taux d’impôt personnel plus conséquente que celle des riches en France.

Les réformes économiques en France n’ont pas été suffisante pour maintenir un grand nombre de riches Français à investir chez eux, une bonne partie de leur épargne et d’investissement se trouvant dans d’autres pays. Plutôt que de rendre leurs lois fiscales suffisamment concurrentiel pour maintenir leur capital à la maison, les Français ont été dans une croisade pour forcer les autres pays à augmenter leur taux d’imposition et de s’engager dans un large partage de renseignements fiscaux.

Ces mauvaises habitudes ont été reprises par bon nombre de politique au sein du Congrès des États-Unis pour ce faire cela pousse à une législation visant à décourager la libre circulation des capitaux avec la destruction de la vie financière privée . Le résultat sera sans nul doute un ralentissement de la croissance économique partout dans le monde, soit moins de créations d’emplois et plus de misère économique.

Limitrophe à la France se trouve un voisin qui fait un bien meilleur travail dans la gestion de son économie – citons la Suisse. Même si, contrairement à la France, la Suisse a peu de ressources naturelles, cette fédération helvétique a maintenu une monnaie saine pendant des décennies, avec des taux d’imposition et des dépenses publiques relativement faibles , ce pays certes n’a pas encore réussi à livrer une qualité de services de son  gouvernement supérieure aux français, cependant les revenus de ses citoyens sont réellement plus élevés . Aussi il n’est guère souhaitable de s’inspirer des nombreux Suisses de France qui tentent de faire pression sur la Suisse et de se livrer à l’encontre des politiques économiques et bancaires.

La semaine dernière, le think tank français de l’Institut d’études économiques-Europe a accueilli à Marseille la sixième édition annuelle de l’European Resource Bank , qui a réuni une vingtaine de libre-organisations de marché (think-tank libéraux) provenant de pays européens pour une discussion sur comment ils peuvent faire pour que toutes leurs institutions soient plus efficaces et influentes? Parmi les orateurs figuraient un certain nombre de leaders européens d’ économistes américains et de dirigeants de think-tank  ainsi notamment de M. Vaclav Klaus, Président de la République tchèque, qui est aussi un économiste notoire.

Le modèle français actuel de l’économie continue à être beaucoup moins attrayant que les modèles économiques en Asie, nonobstant les autres États de l’Union européenne et la Suisse. Toutefois et bonne raison gardée, il serait bon de penser que dans les années à venir, les Français modifieront leur modèle pour qu’il deviennent davantage plutôt intéressant que le contraire.

Traduction AL’ain Genestine, voir ci-dessous par Cato-Institute

Ah notre exception “culturelle” à la française!!!!

Bon allez toujours pour le fun l’Obama frenchie attitude?

The French Model…..ou l’exception cul. française

The French Model…..ou l’exception cul. française

Books and Book Chapters

The End of Money and the Struggle for Financial Privacy,(1999)

Opinion and Commentary

“Who Decides What,” Washington Times, September 2, 2009

“The French Model,” Washington Times, August 26, 2009

“The Swedish Model,” Washington Times, August 18, 2009

“Double-Dip Recession?,” Washington Times, August 11, 2009

“Congress In Fantasyland,” Washington Times, August 5, 2009

Richard W. Rahn

Richard W. Rahn is a senior fellow at the Cato Institute and chairman of the Institute for Global Economic Growth.

Added to cato.org on August 26, 2009

This article appeared in the Washington Times on August 26, 2009

Why does it appear France is bouncing back more quickly from the recession than the United States? France has long been known for having an economy that suffered from too much government interference, too-high taxes and destructive union activity. Yet it grew 1.4 percent in the second quarter of 2009, while the U.S. economy continued to decline.

The United States and Britain have had the largest “stimulus” programs of the major economies (as measured by increases in government spending and deficits relative to gross domestic product) and yet they are not moving toward recovery as rapidly as most other countries that had far smaller stimulus programs or none.

Many, including yours truly, have argued that the big increases in government spending were more likely to cause, rather than cure, problems, just as such policies led to a much longer period of decline during the Great Depression of the 1930s.

Despite doing better than the United States and the United Kingdom at the moment, France is still far from being a poster child for good economic policy. Its economic growth rate has lagged behind those of the United States, the United Kingdom, Ireland and many other European countries for most of the past three decades, largely because it did not make the economic reforms the others did. There seems, however, to be a growing awareness among the French that they can do better.

In recent years, a number of pro-free-market think tanks and taxpayer associations have been formed in France, and their effectiveness and impact clearly are increasing. These groups include Institut Economique Molinari, the Institute for Economic Studies-Europe, Institut de Formation Politique, Contribuables Associes (French Taxpayers Association), etc.

In part because of their efforts, France has sharply reduced its corporate income-tax rate so it is lower than the U.S. rate. France also has been reducing its individual tax rates so that many Frenchmen now pay a lower maximum tax rate than do the taxpayers of New York, California and many other states.

If the tax-rate increases proposed by the Obama administration and the Democratic Congress are passed into law, all upper-income Americans will be paying higher personal tax rates than the wealthy in France.

The economic reforms in France have not been sufficient to keep large numbers of wealthy French from moving much of their savings and investment to other countries. Rather than make their tax laws sufficiently competitive to keep their capital at home, the French have been on a crusade to force other countries to raise their tax rates and engage in widespread tax information sharing.

These bad habits have been picked up by many in the U.S. Congress as it pushes for legislation to discourage the free movement of capital along with the destruction of financial privacy. The result will be slower economic growth throughout the world, less job creation and more economic misery.

Next door to France is a neighbor that does a far better job in managing its economy — Switzerland. Even though, unlike France, it has few natural resources, Switzerland has maintained a sound currency for decades, along with relatively low tax rates and government spending, yet has managed to deliver a far higher quality of government services than the French and much higher real incomes for its citizens. Rather than emulate the Swiss, many in France try to pressure the Swiss to engage in counterproductive economic and banking policies.

This past week, the French think tank the Institute for Economic Studies-Europe hosted the sixth annual European Resource Bank meeting in Marseille, which brought together two dozen free-market organizations from European countries for a discussion of how they can make all of their institutions more effective and influential. Speakers included a number of leading European and American economists and think-tank leaders as well as Vaclav Klaus, president of the Czech Republic, who is also a noted economist.

The current French economic model continues to be far less attractive than economic models in Asia, other European Union states and Switzerland. However, there is good reason to believe that in future years, the French will modify their model so it becomes more, rather than less, attractive.

and do not forget M. Reagan:

The French Model…..ou l’exception cul. française

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