Il me semblait bien que ça devait servir à quelque chose, le time lapse : à faire courir les escargots quand la pluie vient. Imaginez que c’est l’animal le plus facile à rattraper, d’où la coquille dans laquelle il se camoufle, en cas d’urgence. Remarquez aussi que pour bouffer le gallinacé, il a fallu tout de même attendre l’apparition de l’homme et que, à un moment donné de son histoire (ou de sa pré-histoire) il ait bien faim.
Donc, quand il pleut les cheptels de bêtes à cornes sortent s’égayer, on ne sait pas trop pourquoi, comme des petits normands, parce que ça glisse mieux, sans doute et, grâce au divin stop motion batifolent dans la luxuriante nature garde manger au son d’une musique techno doucettement titillante.
Remarquez bien que nous, les humains, avons l’air tout aussi débiles, vu en troupeaux accélérés, à tournicoter, comme les joggeurs du dimanche de Miossec (superbe chanson) et bouchonner dans nos boites de conserves dès que les gouttes d’annoncent. Le périphérique parisien est une grande piste à escargoter, à limaçonner : une rampe !