Suppression du Défenseur des Enfants

Supprimer, supprimer, supprimer. Le leitmotiv du Gouvernement qui avait fait ses preuves dans les domaines de la Justice (Tribunaux fermés), dans celui de la Santé (Hôpitaux supprimés), dans celui de l’Education (Postes AVS et professeurs supprimés) et bientôt de La Poste, s’illustre aussi sur le terrain des Droits.

Le gouvernement envisage ainsi de supprimer le Défenseur des Enfants et la Commission Nationale de la Déontologie de la Sécurité. Une habile manœuvre lorsque l’on sait que deux gros dossiers du gouvernement sont l’abaissement de la majorité pénale à 13 ans et la généralisation de la vidéosurveillance. La suppression annoncée, faite sans aucune consultation, a provoqué un tollé dans le monde associatif, politique et syndical.

L’institution du défenseur des enfants, créée sur une proposition de loi de Laurent Fabius, est le fruit d’un rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’«état des droits de l’enfant en France». Présenté à l’Assemblée nationale le 5 mai 1998, il avait souligné que la Convention sur les droits de l’enfant n’était pas suffisamment appliquée en France.

Comme le souligne le Réseau Educatif Sans Frontière : «A quelques semaines de la commémoration de la signature de la Convention internationale des droits de l’Enfant, Monsieur Sarkozy décide la suppression de la Défenseure des enfants ! Le symbole est éloquent ! »

Pour signer en ligne la pétition.

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