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Baise-en-ville

Par Deathpoe

Les gens fanfaronnent et vous tirent dans le cul à la première occasion. Tirent à vue en riant bien fort, rire gras rancunier qui maigrit grasse aux programmes-minceur des magasines estivaux. Ils baissent la vitre et gaspillent leurs jours, à fanfaronner en essayant de vous botter le cul avec des chaussures trop petites, qui leurs laissent des ampoules, aucunement économiques, certainement pas réversibles par les taxidermistes financiers. On encule son voisin à sec en s'auto-proclamant Roi du Monde. Parfaitement. On classe l'être sur une échelle de croissance sans barreaux. On fanfaronne, justement.
Oubliez les prophètes, les banquiers et vos aïeuls. Surtout les prophètes, planqués en réserve au cas où les choses tournent vraiment mal. Ils diraient: nous sommes la génération des derniers agneaux sacrifiés!
A une connerie de barbu que personne n'a jamais croisé en dehors d'un mensonge, d'une hallucination terrible ou la première marche de la descente.
Armé des sacs de bouteilles de vides, je pourrai me poster aux bordures des écoles et les balancer à la gueule des lycéens déjà auto-proclamés roi de la poussière, miettes qu'ils avalent en jouissant.
Vous n'avez
Aucun
Avenir!
Quelque part, lancer les dés au hasard remettrait les pendules à l'heure.


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