Douze ans après sa mort, la princesse Diana fait encore vendre du papier. C'est le constat qu'a dû faire Valéry Giscard d'Estaing, ex-président de la république française et académicien français dont l'oeuvre romanesque se résumait à un petit ouvrage vaguement érotique intitulé "Le passage". Là, il met en scène un ancien président de la république veuf (sympa pour Anne-Aymone) et Patricia, une princesse évoquant furieusement Lady Di.
On connaissait déjà les penchants libidineux de l'Ex, mais de là à l'imaginer batifoler avec la princesse Diana, il y a une marge que, personnellement, je ne suis pas prêt à franchir. Il a donc inventé une romance entre lui et la mystérieuse Patricia en faisant croire qu'il s'agissait d'un roman à clefs. D'ailleurs, il n'affirme ou n'infirme rien, obéissant à l'adage qui veut qu'on ne sort de l'ambiguité qu'à son détriment.
En attendant, les médias en parlent en France comme au Royaume Uni où l'ouvrage fait la Une des journaux. Aucun pourtant pour ajouter foi à une telle idylle. Les plus crédules la gratifiant d'un "hautement improbable" que je trouve audacieux.
Quant à la phrase initiale : "Promesse tenue", il s'agit sans doute d'un vague pari en forme de gag entre Giscard et un ami à l'identité incertaine. Reste que l'ouvrage est d'une rare insignifiance au niveau du style et de l'intrigue et qu'il faut être sacrément fan de Lady Di pour oser s'aventurer à mettre son argent là-dedans.
Et dire que Giscard est Académicien !!!
Dominik